vendredi 6 mai 2016

Quelques critiques d'Écorché

Vers la fin de l'automne et, surtout, au printemps, il y a eu quelques critiques d'Écorché dans différentes revues. Je vais les partager avec vous...

Dans Clair/Obscur numéro 16, il y a un dossier sur la Maison des viscères et on y parle particulièrement du petit dernier de cet éditeur, Écorché. Et je vous rappelle que ce collectif comprend ma nouvelle Ce n'est pas un conte de fées.


Extraits :

... Écorché, la quatrième et dernière anthologie de la Maison des viscères, constituée de textes forts en émotions extrêmes des auteurs Jonathan Reynolds, Ariane Gélinas et Pierre-Luc Lafrance.

Les trois textes d'Écorché démontrent bien que la nature profonde de certaines personnes, forgée par la souffrance de lésions irréparables, ne peut être modifiée.

À propos de Ce n'est pas un conte de fées :

Pierre-Luc Lafrance clôt l'anthologie avec Ce n'est pas un conte de fées, la nouvelle contenant de loin la plus grande quantité de violence et d'éclaboussure d'hémoglobine.

... une relecture extrêmement dérangeante du conte Les trois petits cochons.

Lafrance fait preuve d'une imagination diabolique dans ce récit qui imprègne des images diaboliques dans notre cerveau et nous rappelle avec brio qu'un loup demeurera toujours un loup.


Dans le même numéro, on retrouve de petites entrevues avec chacun des auteurs du collectif.



On parle aussi d'Écorché dans le numéro 198 de Solaris :



Écorché, quatrième ouvrage de la maison d'édition, rassemble, comme les recueils précédemment publiés, trois textes d'horreur bien différents, mais où un thème en particulier est exploité. 

Le titre du recueil ne pourrait être plus juste : au coeur des nouvelles proposées, nous suivons la descente aux enfers de personnages tourmentés, des écorchés qui ne savent plus comment s'en sortir.

Pour sa quatrième livraison d'horreur, La Maison des viscères prouve de nouveau qu'il est possible d'offrir des textes d'horreur pertinents, où la réflexion sociale n'est jamais bien loin, et écrits par des auteurs de talent.


À propos de Ce n'est pas un conte de fées :


La double voix narrative permet ainsi une habile progression de l'horreur.

Ce texte s'avère d'ailleurs le plus violent sur le plan graphique, mais, encore une fois, l'histoire verse davantage sur le psychologique que dans l'épandage de tripes pur et simple.

La nouvelle de Lafrance renferme une subtile critique sociale et une plongée maîtrisée et juste dans la psyché d'un meurtrier, plongée qui atteint son paroxysme dans une fin amère, mais en parfaite adéquation avec le ton du texte.


Je rappelle qu'on peut se procurer le livre sur le site de l'éditeur.



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