tag:blogger.com,1999:blog-61688716905733496262024-02-07T09:34:15.081-05:00L'Arracheur de rêvesBlogue sur l'écriture et le conte de l'auteur yukonnais Pierre-Luc Lafrance.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.comBlogger198125tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-12341631973699073472016-10-11T08:00:00.000-04:002016-10-11T08:00:01.943-04:00Priez pour nous sera présenté à MontréalL'hiver dernier, je vous ai parlé de <b>Priez pour nous</b>, un court métrage réalisé par Marc Thibaut et Luca Albanese à partir d'un de mes scénarios. Eh bien le film a été retenu dans deux événements qui seront présentés à Montréal lors du week-end de l'Halloween. C'est drôle parce que je viens de terminer l'écriture d'une nouvelle inspirée de ce scénario (eh oui, j'ai droit à ma première novellisation).<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzlqgaT5IcozWe9ypY2PmVOE6Vu6PmGyCN5Z9fcjD9XO_S_VdPbsOJyFIGr5bC9BQar2xJVaDmovVEyamm8R-CmU7NbBqmFD6GkM-sRM1Ezf9GEpuKk9kdaHkd85Bn-wW7KsZdgpJC_Tg/s1600/Priez.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzlqgaT5IcozWe9ypY2PmVOE6Vu6PmGyCN5Z9fcjD9XO_S_VdPbsOJyFIGr5bC9BQar2xJVaDmovVEyamm8R-CmU7NbBqmFD6GkM-sRM1Ezf9GEpuKk9kdaHkd85Bn-wW7KsZdgpJC_Tg/s320/Priez.jpg" width="320" /></a></div>
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Le film sera en compétition lors du festival <a href="https://www.facebook.com/Mascaraandpopcorn/" target="_blank">Mascara et Popcorn</a>.<br />
À peu près au même moment, vous pourrez le voir au <a href="http://www.requiemfearfest.com/" target="_blank">Montreal Requiem Fear Fest</a>.<br />
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On s'entend que je suis loin d'être impartial dans mon appréciation de ce film. Toutefois, je crois que le jeu des acteurs (principalement Christina Moscini et Michel Blackburn) vaut le détour. En tout cas, je peux vous dire que je garde un excellent souvenir de ce tournage et que j'ai bien hâte de retravailler du côté cinéma. Encore faudrait-il que je trouve quelques minutes pour écrire...<br />
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<b>Activités de l'automne</b><br />
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Bien que je sois officiellement au programme du Salon du livre de l'Estrie le week-end prochain, je ne pourrai être présent. Désolé pour ceux qui pensaient m'y voir. Par contre, je vais participer à différentes activités littéraires cet automne.<br />
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Les 22 et 23 octobre, je serai au <a href="http://www.comicconquebec.com/" target="_blank">Comiccon de Québec</a> au stand des 6 Brumes et de La Maison des viscères.<br />
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Les 29 et 30 octobre, je serai du côté de La Maison de la littératures pour <a href="http://www.maisondelalitterature.qc.ca/programmation/les-journ%C3%A9es-de-l-horreur-1/" target="_blank">Les journées de l'horreur</a>. Au menu : tables rondes sur le thème de l'horreur, table de vente et projection de films.<br />
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Les 5 et 6 novembre, je serai au Centre Caztel pour la première édition du <a href="http://www.salonlitteraireduquebec.ca/salons.html" target="_blank">Salon littéraire à Sainte-Marie</a>. Je serai présente de 10 h à 17 h à ma table de vente.<br />
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Enfin, je vais être au stand des 6 Brumes au <a href="http://www.salondulivredemontreal.com/" target="_blank">Salon du livre de Montréal</a> le vendredi 18 et le samedi 19 novembre pas mal tout le temps (sauf lors de mes pauses pour manger).<br />
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Au plaisir de vous y voir!Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-78101807818260677382016-09-21T11:25:00.004-04:002016-09-21T11:25:50.265-04:00Marathon d'écriture<span style="background-color: white; font-family: GothamLightRegular; font-size: 14.08px;">Le Marathon d’écriture de Québec est un événement drôlement inspirant qui va avoir lieu le 1er octobre au Domaine Maizerets de Québec. À partir de 13 h, les participants auront 12 heures pour écrire une nouvelle littéraire dans le cadre d'un concours d'écriture. Au-delà de la contrainte de temps, les marathoniens devront aussi respecter un thème qui sera dévoilé sur place.</span><br />
<span style="background-color: white; font-family: GothamLightRegular; font-size: 14.08px;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjTPF_m-EKaCEoTf4SKoYf5t7b38SmcOyvN2_pAXHq_DonHmIKNKuslbiN9exwCuPHA3CdQEFJ2k2Omysyv1J2XPQYir1Rdg5KaJcQUY8COJQmvKvXuVefhBAdbKrYtDac-UQm3ODGX0Y/s1600/marathon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjTPF_m-EKaCEoTf4SKoYf5t7b38SmcOyvN2_pAXHq_DonHmIKNKuslbiN9exwCuPHA3CdQEFJ2k2Omysyv1J2XPQYir1Rdg5KaJcQUY8COJQmvKvXuVefhBAdbKrYtDac-UQm3ODGX0Y/s320/marathon.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="background-color: white; font-family: GothamLightRegular; font-size: 14.08px;"><br /></span>
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<span style="font-family: GothamLightRegular;"><span style="background-color: white; font-size: 14.08px;">Ainsi, les curieux pourront voir les participants installer à différents endroits du domaine en plein travail de formation. Ce sera aussi l'occasion de rencontrés six auteurs professionnels qui partageront des confidences d'écriture. Cette année, comme la thématique sera plus noire, les auteurs invités ont tous trempés leur plume dans le polar et/ou le fantastique noir. </span></span><span style="background-color: white; font-family: GothamLightRegular; font-size: 14.08px;">J'ai la chance de faire partie de ces confidenciers avec mes collègues Dominic Bellavance, Pascal Raud, Jacques Côté, Frédéric Raymond et, bien sûr, Catherine Sylvestre (Francine Pelletier), la marraine de l'événement.</span><br />
<div style="-webkit-font-smoothing: antialiased; background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: GothamLightRegular; font-size: 14.08px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<br /></div>
<div style="-webkit-font-smoothing: antialiased; background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: GothamLightRegular; font-size: 14.08px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
La présentations d'auteurs sont ouvertes à tous tout à fait gratuitement. Si vous voulez participer au concours : vous pouvez vous inscrire en contactant les Éditions L'Hybride : <span style="font-size: 14.08px;">418-558-8361 ou </span><a href="http://ecritureqc.com/">ecritureqc.com</a><span style="font-size: 14.08px;">. Café, thé et nourriture seront servis à volonté.</span></div>
<div style="-webkit-font-smoothing: antialiased; background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: GothamLightRegular; font-size: 14.08px; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-57404983813017485202016-07-20T12:06:00.000-04:002016-07-20T12:06:18.695-04:00Prochaine parutionAvec mon lancement d'entreprise, je délaisse un peu ce blogue. En attendant de revenir avec des textes plus consistants, voici une petite nouvelle.<br />
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Le cri des fillettes mortes, la nouvelle gagnante du Prix Alibis 2016 va paraître dans quelque semaine dans le numéro 59 de la revue. En primeur, voici la magnifique couverture de ce numéro :<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikw-EM_Bis7I1m5WcepJ8azENVBLFCb2yfi9RkflNOJPcppaFI4FXIBQGj1S2j2lxxCeHKAvQ8zSwmHeGoWbo3kS2ffy95WK9OUeXi4Pq0kLUereo5Fe4sC4CtPdAZYyIhEIuJJDnsCs8/s1600/alibis59.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikw-EM_Bis7I1m5WcepJ8azENVBLFCb2yfi9RkflNOJPcppaFI4FXIBQGj1S2j2lxxCeHKAvQ8zSwmHeGoWbo3kS2ffy95WK9OUeXi4Pq0kLUereo5Fe4sC4CtPdAZYyIhEIuJJDnsCs8/s400/alibis59.jpg" width="253" /></a></div>
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Me retrouver dans le même sommaire que Margaret Atwood, je ne l'aurais jamais cru. Je serai aussi accompagné de deux auteurs que j'apprécie : Yves-Daniel Crouzet et Rick Mofina. J'ai bien hâte de les lire.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-29294359924187382642016-07-06T22:12:00.000-04:002016-07-06T22:15:16.942-04:00Les nuits d’horreur de Sainte-Anne-de-la-PéradeLe Domaine seigneurial Sainte-Anne accueillera une activité emballante pour les amateurs de récit d’effroi. En effet, il y aura quatre soirées de contes dans les ruines de l'ancien manoir du domaine seigneurial de Madeleine de Verchère.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-h9cj6qugFVtQCZdffrzRsp674o4ZdCRhqIjq-hVREJzVkzoZ93q6twfmmOH_mioqK9ZlFkrYYjMyt9223LUUe8ttXghK34OOaLYEThZrXu_5zy94vLCWhexCV_XAzw7OvGU7QpX3IoE/s1600/hands-984032_1920.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-h9cj6qugFVtQCZdffrzRsp674o4ZdCRhqIjq-hVREJzVkzoZ93q6twfmmOH_mioqK9ZlFkrYYjMyt9223LUUe8ttXghK34OOaLYEThZrXu_5zy94vLCWhexCV_XAzw7OvGU7QpX3IoE/s320/hands-984032_1920.jpg" width="320" /></a></div>
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Les trois premières soirées (le 2 juillet, le 23 juillet et le 13 août à 21 heures, Hérôle sera l’hôte de l’événement. Puis, le 3 septembre même lieu, même heure, j’aurai l’occasion de vous raconter certaines histoires de peur autour d’un feu de camp. Serez-vous assez braves pour y assister?<br />
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L’activité dure une heure et le coût d’entrée est de 10$. Le nombre de place étant limité, je vous suggère de vous manifester rapidement.<br />
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Pour l’occasion, je vais faire un ou deux contes jamais présentés devant public. Je vous convie donc à une exploration de ce qui se cache dans la nuit. Assurez-vous de ne pas perdre votre guide de vue.<br />
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Vous pouvez visiter le site des Nuits d'horreur <a href="http://www.nuitsdhorreur.com/" target="_blank">ici</a>.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-77798036957551036812016-06-23T08:37:00.000-04:002016-06-23T08:37:31.152-04:00Pour plus de peurJ'ai déjà parlé du concept d'émission <i>Les Visages de la peur</i>, un projet que j'aimerais réaliser<i>. </i>J'ai même tourné un épisode test avec Jonathan Reynolds. J'attends encore des nouvelles pour voir si (et comment) ce projet peut prendre vie à l'écran.<br />
<br />
Par contre, en creusant le concept, j'ai eu l'idée d'une revue/anthologie qui permettrait de mettre en valeur nos auteurs horrifiques. J'aimerais avoir vos avis pour voir si ça fait du sens et s'il y aurait de l'intérêt pour les lecteurs. C'est aussi l'occasion de me partager vos idées. Je sais qu'en ce moment, on a moins tendance à réagir sur les textes de blocus et sur les messages Facebook, mais j'apprécierais beaucoup d'avoir une rétroaction sur ce coup-là.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg22WtrJIjR0TRJzQFCFMQV2V_zpuYh37aqS-pLpuwB0nuX4K4KRIy50kB946l8NE-yZzIXHngL05VThOfoXl4omiwS198HXZ5aJafzt3GJosfYfovCLNMHY8BswQ9f0m6C9IdIVCJTjEI/s1600/piranhas-123287_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg22WtrJIjR0TRJzQFCFMQV2V_zpuYh37aqS-pLpuwB0nuX4K4KRIy50kB946l8NE-yZzIXHngL05VThOfoXl4omiwS198HXZ5aJafzt3GJosfYfovCLNMHY8BswQ9f0m6C9IdIVCJTjEI/s320/piranhas-123287_1280.jpg" width="320" /></a></div>
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En gros, j'imaginais publier un ou deux volumes par année. Chaque numéro comprendrait une entrevue en profondeur avec l'auteur qui parlerait de ses méthodes de travail, de ses inspirations et jetterait un regard critique sur sa propre production.<br />
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Ensuite, il y aurait cinq ou six textes de l'auteur parmi les meilleurs de sa production (mais qui n'ont jamais été publié dans un volume), un ou deux textes inédits et le scénario d'un court-métrage (ça, c'est dans la mesure ou le projet d'émission fonctionne).<br />
<br />
Il pourrait aussi y avoir un survol critique des livres de l'auteur ou, du moins, une présentation de sa production. Ici, le concept n'est pas encore clair dans ma tête. Est-ce que vous trouvez que ce serait pertinent ou non? Sous quelle forme?<br />
<br />
Est-ce que c'est un projet qui vous intéresserait suffisamment pour vous abonner ou acheter un ou deux livres par année?<br />
<br />
Quels auteurs aimeriez-vous lire dans ce type de projet? (Je rappelle ici que ça se concentrerait sur des auteurs d'histoires de peur.)<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-60051200730785217802016-06-20T10:45:00.000-04:002016-06-20T10:46:18.344-04:00Sur la route des contes<div style="text-align: justify;">
Le 18 juin, avec quatre collègues du Cercle de conteurs de Québec (Bernard Crustin, Geneviève Marier, Martin Savoie et Claire-Lise Eminet), je participais à une randonnée contée au Parc du Domaine Taschereau à Sainte-Marie. Concrètement, les spectateurs étaient conviés à un pique-nique familial dès 17 h 30 et à 19 h 30 on les invitait à une promenade dans un sentier pédestre avec quelques arrêts dans des haltes stratégiques pour qu'un conteur leur partage une histoire. On a eu droit à une superbe température et les visiteurs ont été nombreux (j'ai compté plus d'une centaine de spectateurs de tous âges). Le thème de la soirée était « Le cycle de la vie » et comme il s'agissait d'une activité familiale, les contes s'adressaient à tous les groupes d'âge.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWn5GXdc9M7KF4PzOJTfuF9ZtIsBrQAEdPE9oFxCbG33Iqp7gy7NPMQ4nE8_i31xcICsQnpvOzXRGybLdEcT7XXW4rSMFQuhhgZvsWnRBLj8z_61pI_OzUQnf9Q-Gu2QAEEl2Z_Ms06s8/s1600/conteur.tif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWn5GXdc9M7KF4PzOJTfuF9ZtIsBrQAEdPE9oFxCbG33Iqp7gy7NPMQ4nE8_i31xcICsQnpvOzXRGybLdEcT7XXW4rSMFQuhhgZvsWnRBLj8z_61pI_OzUQnf9Q-Gu2QAEEl2Z_Ms06s8/s320/conteur.tif" width="245" /></a></div>
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De mon côté, je faisais « Une dernière enjambée », un conte que j'ai déjà fait devant public deux fois (la première, au Yukon, et la deuxième à Mont-Laurier lors du Congrès Boréal). Je commence vraiment à trouver mon rythme avec cette histoire à force de la pratiquer. J'utilise mieux mes silences et me sers davantage des nuances de ma voie. D'ailleurs, pour la première fois, j'ai conté assis. J'avais fait des tests en ce sens en pratique et j'avais découvert que j'utilisais alors mieux mon corps et que ma voix était plus posée.</div>
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Le public était super réceptif et dans l'ensemble je suis satisfait de ma performance même si j'ai eu droit à une épreuve inusitée. En effet, au quart de mon récit, j'ai entendu des bruits peu subtils qui annonçaient que quelqu'un vomissait. En me retournant, j'ai découvert que le malade était un de mes fils (mon plus jeune)… qui était dans les bras de sa mère. Un instant, je me suis demandé comment réagir. Mais comme ils étaient un peu à l'écart et que la plupart des gens ne s'en sont pas rendu compte, j'ai continué mon histoire. Et ça s'est bien passé. Mes deux grands qui étaient assis devant moi n'ont rien vu aller. D'ailleurs, pour mon plus vieux, Jonathan, c'était la première fois qu'il me voyait conté devant public. Il a adoré l'expérience. Lui et Dominic ont écouté tous les contes avec attention et m'ont dit qu'ils voulaient revenir au prochain événement.</div>
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Un petit mot sur le site. J'ai eu droit à un décor somptueux pour conter. J'étais installé dans un observatoire à oiseaux qui surplombe un étang et le coucher de soleil se jetait dans l'eau au moment où je me suis installé. Magique!</div>
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<a href="http://www.beaucemedia.ca/culture/2016/6/10/un-pique-nique-tout-en-contes-et-legendes.html" target="_blank">Voici un petit article du journal local sur l'événement</a>.</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-43366246582026775352016-06-16T08:59:00.000-04:002016-06-16T08:59:33.753-04:00Ma vie Rouge Kubrick<div style="text-align: justify;">
J'ai lu un ovni littéraire dernièrement, <i>Ma vie Rouge Kubrick </i>de Simon Roy. Ce n'est pas une nouveauté, le livre est paru en septembre 2014 et a gagné le Prix des libraires du Québec en 2015. Par contre, malgré les critiques positives que j'ai lues sur ce livre, ça a pris un moment avant de me le procurer. Je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP_M-s7sOgRWWGFLwl6Hdq1dubktzf9_LL4XUMHTzUYp-WEdlvhMnM5kd_XnTvdY_r3LaKGUm5l3mFnainMpHiFixMUdDNnPYuXKg-msiWj3rZgRLJ3y8NH7mdeaX_vk1iQpWgjGZcscE/s1600/rougekubrick.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP_M-s7sOgRWWGFLwl6Hdq1dubktzf9_LL4XUMHTzUYp-WEdlvhMnM5kd_XnTvdY_r3LaKGUm5l3mFnainMpHiFixMUdDNnPYuXKg-msiWj3rZgRLJ3y8NH7mdeaX_vk1iQpWgjGZcscE/s320/rougekubrick.jpg" width="213" /></a></div>
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Voici le résumé de l'éditeur : « <i>The Shining</i>, de Stanley Kubrick, cette histoire étrange située dans un hôtel où s'installent hors saison un écrivain, sa femme et leur garçon aux pouvoirs extrasensoriels, a impressionné une foule de spectateurs depuis sa sortie en 1980. C'est à l'âge de dix ans que Simon Roy a découvert ce film, médusé par une réplique : « Tu aimes les glaces, canard ? » Depuis, il l'a revu au moins quarante-deux fois, sans doute parce qu'il « contient les symptômes tragiques d'une fêlure » qui l'habite depuis des générations. La relation méticuleuse entretenue avec le maléfique récit lui aura permis d'intégrer les éléments troubles de sa « généalogie macabre », d'en accuser le coup. Un ouvrage singulier, stupéfiant. »</div>
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En effet, il s'agit d'un ouvrage singulier. Ce n'est pas un roman, mais ça se lit comme si c'en était un. Ce n'est pas un essai, bien que par moment, ça en soit un sur l'œuvre de Kubrick et, surtout, sur le film <i>The Shining</i>. Ce n'est pas un témoignage ou un fait vécu, bien que l'auteur s'y mette à nue et parle de sa « généalogie macabre », les malheurs qui ont touché sa famille et particulièrement sa mère jusqu'à son suicide. Le tout est raconté sans fausse pudeur. Bref, ce livre est plus facile à définir par ce qu'il n'est pas que par ce qu'il est. En effet, c'est plein de choses à la fois. Heureusement, l'auteur évite l'effet fourre-tout ou patchwork et offre un tout cohérent, sensible et, pour tout dire, fascinant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas dévoré un livre à cette vitesse. Chaque chapitre, très court, a son rythme et son ambiance propre et la première chose dont on se rend compte, c'est qu'on a lu le suivant et l'autre d'après et… je crois que vous avez compris le principe.</div>
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Je crois que j'ai déjà croisé Simon Roy dans un salon du livre et je sais qu'on a des connaissances communes, pourtant je ne le connaissais pas. J'avais lu certaines de ses critiques dans <i>Alibis</i>, mais sans plus. Je peux dire que maintenant, j'ai bien l'intention de lire son prochain livre. En attendant, je crois que je vais réécouter <i>The Shining</i>…</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-54699960056141235852016-06-14T09:10:00.001-04:002016-06-14T09:10:33.561-04:00Choisir son éditeur<div style="text-align: justify;">
Lorsque je parle avec de jeunes auteurs, il n’est pas rare qu’ils me disent qu’ils ont envoyé leur manuscrit à dix éditeurs différents. Je comprends la logique derrière ce choix : le but est de gagner du temps et de maximiser ses chances de réussite. Par contre, je ne crois pas à la pertinence de cette façon de faire… à moins que l’auteur ne connaisse bien la production des dix éditeurs en question et qu’il ait envie de travailler avec chacun d’entre eux. Car, au risque de choquer certains, non tous les éditeurs ne se valent pas. </div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ3_TwaWQse8naJzoFLVd3C6zm7j9qtESllhcB3J358iqHxmSxSGmGNV80FeG6CNFrrqaocwvIAW8-4Wuh42CuDi5cmbHZLemJA86SZn6_1V-9lLoJ-bDsxaz0FtYf20ELL8JzFgz-lq4/s1600/manuscript-729617_1920.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ3_TwaWQse8naJzoFLVd3C6zm7j9qtESllhcB3J358iqHxmSxSGmGNV80FeG6CNFrrqaocwvIAW8-4Wuh42CuDi5cmbHZLemJA86SZn6_1V-9lLoJ-bDsxaz0FtYf20ELL8JzFgz-lq4/s320/manuscript-729617_1920.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Certains se spécialisent dans un domaine précis. Si vous leur envoyez un excellent manuscrit dans un autre genre, ils vont automatiquement le refuser. Vous leur faites ainsi perdre leur temps en plus du vôtre. Il y a aussi des éditeurs qui ont une approche qui ne vous rejoint pas. Petit conseil, commencez par lire certains livres de la production d’un éditeur avant de l’approcher. Si vous n’aimez pas ce qu’il fait comme travail, ne lui soumettez pas votre livre. En effet, le travail avec le directeur littéraire est essentiel à la réussite d’un livre. Si sa vision ne rejoint pas la vôtre, les résultats vont s’en ressentir et, au final, c’est votre nom qui sera écrit sur la couverture du livre. Assurez-vous d’être fiers de ce qu’il y a dedans. Sans compter que c'est beaucoup plus facile de faire confiance en quelqu'un dont on reconnait les capacités professionnelles.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a aussi des éditeurs qui sont tout simplement… médiocres. Comment les identifier? Encore une fois, lisez ce que fait un éditeur avant de publier chez lui (si vous devez retenir un point de cet article, c'est celui-ci). Vous pouvez aussi faire une recherche en ligne pour voir s’il y a de la controverse autour de cet éditeur (par exemple s’il adopte certaines pratiques douteuses comme celles qui ont été soulevées par un reportage de l’émission <a href="http://ici.radio-canada.ca/tele/enquete/2015-2016/segments/reportage/5808/enquete-edition-livre-redevances-subventions" target="_blank">Enquête </a>ce printemps).</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-46467172421844523602016-06-10T08:15:00.001-04:002016-06-10T08:15:37.798-04:00Les meilleurs livres d’horreur québécois<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
Un ami me demandait dernièrement de lui nommer les meilleurs
livres d’horreur québécois que j’ai lus. Je lui ai donné quelques titres, mais
il m’a amené à aller plus loin. J’ai donc dressé une liste (qui, je le crains, omet certains bons livres) et, tant qu’à l’avoir
faite, je me suis dis que ce serait une bonne idée de la partager avec vous.</div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3oRrr269RbiGMaw88TLbUdnEKlJIbBrwUqs5OsLlOhJ7jVx-uvNbbYVZ1OWaWhOGPXowQtOXQ6Ba0yN3kg_DzaY9hhRJduSGb57WvuIQ9sjtVDv7eaEQ7dBbELeWzB9KlWooqzAXxQWY/s1600/zombie-367517_1920.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3oRrr269RbiGMaw88TLbUdnEKlJIbBrwUqs5OsLlOhJ7jVx-uvNbbYVZ1OWaWhOGPXowQtOXQ6Ba0yN3kg_DzaY9hhRJduSGb57WvuIQ9sjtVDv7eaEQ7dBbELeWzB9KlWooqzAXxQWY/s320/zombie-367517_1920.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
À noter que les livres ne sont pas présentés en ordre de
préférence, mais bien en ordre alphabétique.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>À l'intention des ombres</i>, de Frédérick Durand</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Agonies</i>, collectif</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Aliss</i>, de Patrick Senécal</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Au rendez-vous des courtisans glacés</i>, de Frédérick Durand</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Benoit </i>(série <i>Cobayes</i>), de Carl Rocheleau</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Bizarro</i>, collectif</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Chant pour enfants morts</i>, de Patrick Brisebois</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Demonica</i>, d’Hervé Gagnon</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Écorché</i>, collectif</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Entre les bras des amants réunis</i>, de Claude Bolduc</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Exodes</i>, collectif</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Jardin de chair</i>, de Frédéric Raymond<br />
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Kassauan</i>, d'Alain Gagnon</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>La légende de McNeil</i>, de Jonathan Reynolds</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>La mémoire du lac</i>, de Joël Champetier</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>La peau blanche</i>, de Joël Champetier</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Là-haut sur la colline</i>, de Claude Bolduc</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Le Corbillard</i>, de Brian Eaglenor</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Le protocole Reston</i>, de Mathieu Fortin</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Le quartier des oubliés</i>, de Madeleine Robitaille</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Le sabbat des éphémères</i>, d'Ariane Gélinas</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Les cités intérieures </i>(trois tomes), de Natasha Beaulieu</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Les tumultes de mon sang</i>, Stanley Péan</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Les villages assoupis </i>(trois tomes), d'Ariane Gélinas</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Les Yeux troubles et autres contes de la lune noire</i>, de Claude Bolduc</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>L'Ile des cigognes fanées</i>, de Frédérick Durand</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Maleficium</i>, de Martine Desjardins</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Malphas </i>(quatre tomes), de Patrick Senécal</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Mort-Terrain</i>, de Biz</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Nuits blêmes</i>, de Daniel Sernine</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Olivier </i>(série <i>Cobayes</i>), d'Yvan Godbout</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Quand s'éteindra la dernière chandelle</i>, de Frédérick Durand</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Sur le seuil</i>, de Patrick Senécal</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Une fêlure au flanc du monde</i>, d’Éric Gauthier</div>
<div class="MsoNormal">
•<span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span><i>Zombi Blues</i>, de Stanley Péan</div>
<div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-35704471675241346092016-06-07T09:06:00.001-04:002016-06-07T09:06:11.184-04:00Des spectacles à venir<div style="text-align: justify;">
Depuis mon retour au Québec, je me suis promis de laisser au place plus importante au conte dans ma vie et, jusqu'à maintenant, ça se passe plutôt bien.<br />
<br />
Je vais participer à un spectacle organisé par le Cercle des conteurs de Québec le 18 juin au Parc Taschereau à Sainte-Marie (à côté de la Chapelle Sainte-Anne). Je serai accompagné de conteurs talentueux : Claire-Lise Eminet, Geneviève Marier, Martin Savoie et Bernard Crustin. Ce sera un spectacle qui s'adresse aux petits comme aux grands et le tout va commencer par un pique-nique familial à 17 h 30. L'activité proprement dite va prendre son envol vers 19 h 30 pour se terminer deux heures plus tard. Les spectateurs seront invités à se promener sur le site, car chaque conteur sera placé à une station différente. La dernière étape se fera à la Chapelle. S'il pleut, l'activité aura lieu dans la Chapelle. L'accès à l'activité est gratuite et une contribution volontaire sera demandée (traduction : quelqu'un va passer le chapeau à la fin).<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcUwezGKbiYwa4vciOfMga1oQjyv6K7rJ-qEEbc6XHWhZixENjaLQ6XDCPNPNeI9cXZ_MfrFPtMuSivIP95gnjVRLkHE7H1HAG4dX_Vp-6ZIXsI9Nl0ret3XPUGEqMk-tycVEn-J_40cc/s1600/fire-1215675_1920.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcUwezGKbiYwa4vciOfMga1oQjyv6K7rJ-qEEbc6XHWhZixENjaLQ6XDCPNPNeI9cXZ_MfrFPtMuSivIP95gnjVRLkHE7H1HAG4dX_Vp-6ZIXsI9Nl0ret3XPUGEqMk-tycVEn-J_40cc/s320/fire-1215675_1920.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Sinon, le 3 septembre, je vais présenter un spectacle solo dans la région de la Mauricie. Le concept est unique : un conteur et des spectateurs réunis autour d'un feu de camp dans des ruines d'un site historique. Pour cet événement, je vais changer mon répertoire et vous offrir des histoires d'horreur. Ce projet m'emballe au plus haut point. Je vous en reparle sous peu. </div>
<div>
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-1276730909025223312016-05-31T14:11:00.001-04:002016-06-02T11:14:20.003-04:00Le piège de Lovecraft<div style="text-align: justify;">
J’ai toujours été fasciné par l’œuvre de Lovecrat. Cependant, ce qui m’impressionne le plus, c’est de voir l’influence qu’il a eu sur les auteurs, les cinéastes et les bédéistes qui ont suivi. C’est pas pour rien que j’avais entreprit un doctorat sur l’adaptation cinématographique de son œuvre. Alors quand j’ai entendu parler du roman d’Arnaud Delalande, <i>Le piège de Lovecraf</i>t, ma curiosité a immédiatement été piquée. Imaginez, un roman lovecraftien qui se déroule à Québec et même à l’université que j’ai fréquentée lors de mes trop longues études. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEind1f-89yQ4p0bwVdcP90kcV-_tYygwGHsHZIawJtgOdtqJwqYCcVHC5Zwn9FDdvw8cx593Dfe6gmePIh2R5FKSFHeh6GRfmB9YmYrc4nrpTPbLhbNWCb5MfD5ot-QXGTwhZp6aWNI6J8/s1600/Lovecraft.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEind1f-89yQ4p0bwVdcP90kcV-_tYygwGHsHZIawJtgOdtqJwqYCcVHC5Zwn9FDdvw8cx593Dfe6gmePIh2R5FKSFHeh6GRfmB9YmYrc4nrpTPbLhbNWCb5MfD5ot-QXGTwhZp6aWNI6J8/s320/Lovecraft.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C’est l’histoire de David, un étudiant en littérature à l’Université Laval. Après avoir assisté au carnage commis par un de ses camarades, David essaie de comprendre ce qui s’est passé. Cela va l’entraîner sur les traces d’un groupe d’adeptes d’un jeu en ligne mystérieux, le Cercle de Cthulhu. Les membres du groupe sont reconnaissables au tatouage qui se trouve sur leur poignet. Il va aussi se lancer dans une recherche sur les livres maudits, plus particulièrement du Nécronomicon. Il va rencontrer différents spécialistes, jusqu’à Stephen King et même August Derleth. Il va aussi rencontrer d’autres joueurs qui, comme son ami, vont sombrer dans la folie et commettre des crimes violents. Lui-même va commencer à douter de sa santé mentale… </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tout (en fait, 90% du livre) est raconté à la première personne et, dès le début, on sait que le narrateur est maintenant enfermé dans un asile psychiatrique. On peut donc voir ce récit comme le délire d’un schizophrène paranoïaque, ce qui est une lecture qui se tient. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce livre est quelque part à mi-chemin entre le roman, l’étude sur Lovecraft et la réflexion sur l'écriture. Comme le personnage est un chercheur et qu’on suit le déroulement de son exploration, on a en quelque sorte une réflexion sur l’œuvre de l’écrivain de Providence. C’est bien fait, bien amené (la plupart du temps) et intéressant à lire. Seulement, cette approche rend d’autant plus condamnable les quelques erreurs qui s’y trouvent, entre autres lorsqu’on parle du recueil Le roi en jaune comme d’un roman de R. W. Campbell (à la page 100 de l’édition Le livre de poche), alors que l’auteur est Robert W. Chambers. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Toutefois, il ne s’agit pas d’un essai, mais bien d’un roman et, à ce titre, <i>Le piège de Lovecraft</i> m’a plu, malgré ses défauts. Le style est alambiqué par moment, un peu comme celui du maître. On est clairement dans le pastiche ici et c’est parfois trop appuyé, malgré plusieurs clins d’œil intéressants. Un peu comme dans le cas de Lovecraft, on se dit souvent que cela ne devrait pas fonctionner, que l’écriture est trop lourde ou trop intellectuelle, pourtant, ça fonctionne. Il y a quelques scènes d’une redoutable efficacité et on se laisse gagner par le mystère. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J’avais hâte de lire un roman lovecraftien qui se passait pour ainsi dire dans ma cour, mais à mon sens c’est le plus grand défaut du livre. Il y a plusieurs erreurs géographiques dans le livre : le chemin Sainte-Foy devient la rue Sainte-Foy, il semble y avoir une confusion entre l’université Laval et l’université de Laval (d'ailleurs, par moment, on a l'impression que Laval est un quartier de Québec puisqu'un des personnages est enfermé au penitencier de Laval) et, pour tout dire, on a l’impression que l’auteur ne connait pas bien la région qu’il décrit. De plus, le personnage principal est souvent trop passif et l’intégration des informations glanées pour sa recherche se fait parfois difficilement. Aussi, j’ai été dérangé par le fait qu’aucun personnage n’a de nom ou de prénom usuel au Québec… même si cela s’explique en partie par la conclusion du livre. Sinon, mon plus gros bémol en ce qui concerne le récit vient du début sous forme d’échange de courriels avec Michel Houellebecq. En toute honnêteté, je ne suis pas convaincu de la pertinence de ce passage qui m’a semblé plus faible. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cela dit, je suis ressortie de ma lecture avec une impression générale favorable. Cette histoire se termine sur une belle mise en abyme et la vision du Nécronomicon qui est offerte amène à réfléchir (surtout pour les écrivains ou les créateurs). </div>
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<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-54579489873661035882016-05-31T13:36:00.000-04:002016-05-31T13:36:15.072-04:00Retour sur l'aventure Cobayes<div style="text-align: justify;">
Les éditions de Mortagne ont lancé à l’automne la série Cobayes. Sept auteurs devaient écrire un roman à partir d’une même mise en contexte : des gens acceptent de tester une molécule, la Chlorolanfaxine, développée par les Laboratoires AlphaLab. Seulement, ce médicament censé aider ceux qui souffrent de troubles anxieux et de dépendance, entraîne des effets secondaires insoupçonnés qui mèneront les patients dans l’horreur. </div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW3It55De1rXwNx4p7OfmoJ8KTSOekOqkMMDydpDIU_DQHh_DpTvL-CBKX2SW9L9whz5N1ypLTSxWLqi2OFcwpoLJJBQxXIhCy3b9RL1oXQCyIxZ9dORAZkJv9-iwWJ95R376fq-vdNKw/s1600/20160531_132408.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW3It55De1rXwNx4p7OfmoJ8KTSOekOqkMMDydpDIU_DQHh_DpTvL-CBKX2SW9L9whz5N1ypLTSxWLqi2OFcwpoLJJBQxXIhCy3b9RL1oXQCyIxZ9dORAZkJv9-iwWJ95R376fq-vdNKw/s320/20160531_132408.jpg" width="240" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La série presque complète... mon exemplaire d'Anita est demeuré caché, trop gêné pour participer à la séance de photo.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Comme le dernier bouquin de la série, <i>Cédric</i>, est paru ce printemps, je pensais que ce serait intéressant de revenir sur cet ambitieux projet. Les couvertures, d’une facture très cinématographique, sont une des grandes réussites du projet. Chaque livre est un bel objet qui donne envie d’être découvert. De plus, les médias sociaux ont été utilisés à bon escient pour faire la promotion du projet, notamment pour diffuser les bandes annonces de chaque livre. De plus, plusieurs auteurs de talents ont été rassemblés autour de ce projet.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Plusieurs des livres de la série sont bons et même très bon, malgré tout, l’ensemble souffre de faiblesse. La principale est que la série n’est pas meilleure que la somme de ses parties. Chaque livre suit un modèle similaire : le personnage (ou les personnages dans le cas de<i> Sarah et Sid</i>) a besoin d’argent, il voit la publicité sur l’étude pharmaceutique, puis on suit l’histoire entrecoupée des différentes injections alors que le cobaye connait une descente aux enfers. Cela donne un effet répétitif, surtout lorsqu’on lit deux livres de façon consécutive. De plus, il manque de lien entre les différents livres qui auraient permis de développer l’arrière-fond qui demeure au final assez flou. Les éditeurs ont réussi à créer des attentes en annonçant un chapitre final à la fin de chaque volume. Le concept était génial : il y a une lettre à la fin de chaque livre, après les avoir tous lus, on prend les lettres pour former un mot que l’on inscrit sur un site Internet pour avoir accès à ce chapitre tant attendu. Seulement, les réponses sont TRÈS décevantes. Les personnages clés sont évacués de l’équation et les raisons pour justifier cette expérience m’ont apparu très faibles.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cela dit, malgré ce constat sévère, j’ai apprécié presque tous les livres de la série à différents niveaux et il y a là quelques scènes d’anthologie dans le domaine du gore et de l’horreur.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voici un petit résumé des différents livres présentés en ordre chronologique de parution :</div>
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<div style="text-align: justify;">
<i>Anita</i>, de Marilou Addison : Anita est une femme carencée au possible qui souffre d’anorexie. Si elle décide de participer aux essais cliniques pour une étude pour contrôler l’anxiété, c’est seulement pour une raison : un des effets secondaires annoncés est la perte de poids. Elle voit ainsi un moyen d’atteindre le poids symbolique de 100 livres. Seulement, des effets imprévus auront des conséquences sur sa vie. D’abord, une violence qui la gruge de l’intérieur. Et une faim impérieuse, qu’elle se doit d’assouvir. Un appétit immense pour la viande, de plus en plus saignante.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je dois admettre que j’ai eu de la difficulté à me plonger dans ce récit raconté du point de vue du principal protagoniste, car Anita est réellement antipathique. Cela nuit à l’identification. Par contre, la plume de l’auteur a quelque chose d’envoûtant et, après quelques pages, je me suis retrouvé happé par ce récit, à toujours vouloir savoir ce qui va se passer ensuite. Il s’agit d’une histoire d’horreur psychologique. Le rythme est bon, le suspense prenant et il y a quelques scènes horribles à souhait (bien que l’auteur ne verse jamais dans la surenchère de détails sanglants).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Sarah et Sid</i>, d’Ève Patenaude : Ancienne danseuse de ballet, Sarah gagne maintenant sa vie par la danse… la danse érotique dans un bar louche. Quant à Sid, sous ses dehors de beau gosse bien dans sa peau, il est hanté par la mort de son ami Charlie. Ses deux écorchés de la vie vont se rencontrer et tomber en amour. Pour rembourser une dette de Sarah, ils vont accepter de participer à l’étude d’AlphaLab… pour leur plus grand malheur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mon livre préféré de la série même s’il est l’un de ceux qui verse le moins dans l’horreur. Il s’agit plutôt d’un thriller d’excellente facture. La psychologie des personnages est bien développée, tout comme leur vie en dehors des études cliniques. L’écriture d’Ève Patenaude est très précise et elle rend bien les émotions de ses personnages. Le seul défaut à mon sens est une vision disons… hollywoodienne du piratage informatique. Sinon, un sans faute ou presque.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Yannick</i> de Martin Dubé : Yannik est la gentillesse incarné. Jamais en colère, toujours prêt à aider les autres. Pour venir en aide à sa sœur et à son neveu, il va accepter de participer à l’étude d’AlphaLab, histoire d’amasser de l’argent rapidement. </div>
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De loin, de très loin, le livre que j’ai le moins aimé de la série. L’humour potache de cette histoire m’a exaspéré. Le même procédé revenait tout le temps : le personnage échafaudait un plan horrible… et ce n’était qu’un rêve. De plus, il n’y a ni suspense véritable, ni scène d’horreur. En fait, ce livre semblait déplacé dans cette série.</div>
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<i>Benoît</i> de Carl Rocheleau : Amateur de cinéma en général et de Tarantino en particulier, Benoît arrive à Montréal sans le sous, encore sous le choc de sa dernière rupture amoureuse. Bien vite, il découvre un moyen de faire de l’argent en servant de cobaye pour des tests pharmaceutique, puis il tombe sur Mini, une jeune asiatique qui l’héberge et deviendra bien vite son amoureuse. </div>
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Voilà un excellent livre. L’auteur sait créer le suspense et offre une belle gradation dans l’horreur. La psychologie de ses personnages est bien développée. En fait, mon seul bémol concerne la fin. Je sais que l’explosion d’action est une forme d’hommage à Tarantino, mais la fin m’a semblé trop rapide. D’autant plus qu’elle ouvre sur de nouvelles possibilités dans la série qui non seulement ne seront pas développés par la suite, mais qui entre en contradiction avec le Chapitre final.</div>
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<i>Olivier </i>d’Yvan Godbout : Olivier est marqué par la mort de son frère jumeau. D’ailleurs, il en garde des traces dans son corps marqué par les cicatrices. Ses parents l’ignorent et il souffre de troubles anxieux. Il souhaite changer de vie, quitter son emploi minable, déménager de la maison familiale et, surtout, guérir. C’est dans cet objectif qu’il accepter de jouer les cobayes pour AlphaLab… pour son grand malheur.</div>
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Il y a plusieurs maladresses dans la narration, les dialogues ne sonnent pas toujours juste et l’histoire souffre de quelques clichés. Par contre, du côté de l’horreur, Yvan Godbout a repoussé la limite de la série en y ajoutant quelques scènes gore mémorables et, au final, je suis sortie de ma lecture satisfait. </div>
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<i>Elliot </i>de Madeleine Robitaille : Elliot travaille à temps partiel dans une pharmacie. Asocial et sans ami, il se complait surtout dans son monde intérieur. Et, lorsque les pensées ne sont plus suffisantes, il tue une nouvelle femme et écrit une nouvelle à partir de son expérience, ce qui peut le soutenir pendant des jours, des semaines, des mois, jusqu’à ce que sa faim soit trop grande et qu’il tue de nouveau. Pour aller au bout de ses fantasmes, il voudrait terminer les travaux de sa pièce insonorisée. Et c’est là qu’il voit l’offre d’AlphaLab, le moyen idéal d’amasser de l’argent rapidement et sans effort.</div>
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Le modèle de la série est pris à contrepied. Alors que les autres livres nous montrent la descente aux enfers de gens normaux, ici, on voit un psychopathe sur le chemin de la rédemption… Les cinquante premières pages m’ont dérangé, car j’avais l’impression que le personnage passait son temps à se justifier. L’action parlait pour lui et l’auteur aurait dû laisser le lecteur se faire sa propre opinion. Il y a aussi la finale qui m’a semblé un peu artificielle. Par contre, entre les deux, on a droit aux meilleurs moments de la série avec des scènes très dures et un suspense prenant.</div>
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<i>Cédric </i>d’Alain Chaperon : Cédric est un fumeux de pot sans ambition qui passe sa vie dans les histoires des autres que ce soit par les livres ou les films. Il est aussi le rédacteur du Blogue du Cobaye qui lui permet de partager sa vision du monde. Pour arrondir ses fins de mois, il joue les cobayes pour différentes compagnies pharmaceutiques, ce qui l’amène à répondre à l’annonce d’AlphaLab. Dans un premier temps, le produit aura des effets positifs sur sa vie, l’amenant à prendre confiance en lui. Il va même amorcer une relation amoureuse avec une ancienne vedette d’émission pour enfants. Puis, avec des doses plus fortes, il va devenir un monstre d’ambition et d’orgueil.</div>
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Alain Chaperon signe le livre le plus léger de la série après Yannik et, d’après moi, la légèreté ne se mêle pas bien à l’expérience Cobayes. S’il s’en tire mieux que Dubé, l’auteur ne réussit pas à remplir le mandat de la série et on se retrouve avec une critique sociale agréable à lire, mais qui manque de rythme. En fait, le contrat tacite avec le lecteur est rompu : il n’y a pas d’horreur dans ce livre, ou si peu, et il manque de suspense. Malgré tout, l’auteur possède une belle plume et le livre est agréable. </div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-54674293650925999972016-05-26T15:58:00.000-04:002016-05-26T15:58:11.230-04:00Les murmures s'élèvent dans la nuit…<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.sixbrumes.com/legion/projects/catalogue-2016-le-quebec-fantastique/" target="_blank">La prévente des Six Brumes</a> a décollé en flèche. Avec 34 jours à faire, on est déjà à 98 % du troisième objectif, soit d'amasser 5 000 $. Rappelons que cette année, il y a trois nouveautés chez cet éditeur dynamique de l'Estrie : le collectif d'auteurs de la Mauricie <i>Les Murmurantes</i>, le recueil de Daniel Sernine <i>Ce qui reste de démon</i> (la suite du recueil <i>Petit démon</i> paru chez le même éditeur) et <i>Entre deux mondes </i>de la jeune Laetitia Chicoine. Par contre, il faut continuer nos efforts pour passer à l'étape suivante, soit d'amasser 6 000 $, ce qui permettrait de financer complètement la production annuelle. </div>
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Aujourd'hui, je vais revenir sur le projet <i>Les Murmurantes</i>. Voyez-vous, les sorciers de la Mauricie, sous le couvert d'une belle confrérie, se mènent une lutte fratricide. Il y a trois clans arcaniques, le duo de Trois-Rivières et Maskinongé (Michel Châteauneuf et Mathieu Croisetière), le duo de Mékinac (Frédérick Durand et Raphaëlle B. Adam) et le duo de la Haute-Mauricie (Ariane Gélinas et François Martin). Dans cette guerre sans merci, personne ne peut demeurer dans le camp des indécis, alors j'ai dû prendre position. Bien que l'équipe de chocs de Trois-Rivières promet des émotions fortes et que celle de la Haute-Mauricie invite à une aventure aux accents envoûtants, je me range derrière celle de Mékinac puisqu'on y retrouve un vétéran aguerri des genres de l'imaginaire et une jeune auteure pleine de promesses.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbSwsq9f8CDrb1DtdHCrMSP1Uq9RovpW2rMW87o9TONjviIn_nk6MqAo01qWEb4L6e1q-nM8CDevBHBfhuTr0OKLT-LftVlmUpO-SxQhae9uleKaOJFOHmqcXgypbsAWCdrxbfGRi7U0I/s1600/SixBrumes_LesMurmurantes_AuteursMekinac02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbSwsq9f8CDrb1DtdHCrMSP1Uq9RovpW2rMW87o9TONjviIn_nk6MqAo01qWEb4L6e1q-nM8CDevBHBfhuTr0OKLT-LftVlmUpO-SxQhae9uleKaOJFOHmqcXgypbsAWCdrxbfGRi7U0I/s320/SixBrumes_LesMurmurantes_AuteursMekinac02.jpg" width="270" /></a></div>
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Frédérick Durand, le wurdalak de Saint-Tite, est un des auteurs les plus dérangeants au Québec. Il a une plume affûtée et excelle dans la mise en œuvre d'ambiance malsaine. Je vous invite fortement à découvrir ses petites perles maléfiques dans son excellent recueil <i>À l'intention des ombres</i> ou dans ses récents livres <i>Le Rendez-vous des courtisans glacés</i> et <i>Quand s'éteindra la dernière chandelle</i>. Dans son histoire, il nous invite au Festival de Saint-Tite. Dans cette édition, les figures mythiques de l'univers western prennent vie et veulent prendre la place des vivants. </div>
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Raphaëlle B. Adam, la shamane de Saint-Adelphe, est une jeune auteure talentueuse qui commence à faire sa marque dans le domaine de la littérature fantastique (et de la littérature noire). On a pu la découvrir dans Alibis, dans Solaris et dans Clair/Obscur. Dans son texte pour <i>Les Murmurantes</i>, elle nous convie à Saint-Adelphe où une artiste à la santé fragile veut se ressourcer. Elle se retrouve malgré elle dans une enquête concernant la disparition d'un bébé.</div>
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On peut lire les résumés complets des deux histoires toujours sans titre (comme quoi Lovecraft avait raison et certaines horreurs ne peuvent être nommées) en <a href="http://www.sixbrumes.com/legion/les-murmurantes-le-journal-des-sorciers/" target="_blank">suivant ce lien</a>.</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-9264309530978822242016-05-23T14:29:00.002-04:002016-05-23T14:29:58.313-04:00Retour de Boréal<div style="text-align: justify;">
Je suis de retour du Mont-Laurier en un seul morceau. Fatigué, oui, mais des projets pleins la tête, comme d'habitude. Je tiens à féliciter les organisateurs qui ont mis en place une programmation diversifiée et intéressante. Comme j'étais avec mon fils Dominic, je n'ai pas assisté aux mêmes types d'activités que d'habitude (j'ai assisté à une seule table ronde et au concours de maltraitement de texte), par contre ça m'a permis de voir des activités qui, d'habitude, sont moins dans mon champ d'intérêt.</div>
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Le week-end est pourtant parti du mauvais pied. Je participais à une soirée de contes le vendredi soir. Fiston avait hâte de m'entendre sur scène pour la première fois et, de mon côté, j'attendais avec impatience (et une certaine nervosité) de partager cet aspect de ma vie de créateur avec mes collègues. Sauf que j'avais mal prévu mon déplacement. Selon mon GPS, je devais arriver un peu avant 18 h, ce qui me laissait une heure pour prendre possession de ma chambre d'hôtel et manger un morceau avant la représentation. Finalement, avec le trafic, je suis arrivé 8 minutes avant le spectacle. Pas la peine de dire que cela m'a énervé plus qu'autre chose. Cela dit, malgré quelques erreurs techniques, je suis satisfait du résultat. J'étais particulièrement heureux qu'Éric Gauthier soit présent puisque c'est après l'avoir entendu que j'ai eu envie de faire du conte à mon tour.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ8G3wm1uDAAQ0O6yBAeIu68mQiWck2HUzmdI-jSRv7_ersRc4tl26hudd_In1QqviPblRR0qWheaCYrzBXhY-YamjeKHo-jBc1cbThiBuTuh_6i5V0k-FLOWGmraEhHOIPTvnRAdarAE/s1600/dominic+le+pirate.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJ8G3wm1uDAAQ0O6yBAeIu68mQiWck2HUzmdI-jSRv7_ersRc4tl26hudd_In1QqviPblRR0qWheaCYrzBXhY-YamjeKHo-jBc1cbThiBuTuh_6i5V0k-FLOWGmraEhHOIPTvnRAdarAE/s320/dominic+le+pirate.jpg" width="320" /></a></div>
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Le lendemain, c'était la journée ludique. Avec fiston, on a écouté Le prestige. J'aurais aimé assister à la conférence avec Christopher Priest après, mais ce n'était pas réaliste avec mon petit pirate. On s'est plutôt préparé pour la mascarade, un événement qui a beaucoup plu à fiston. Surtout qu'il a pu chasser des zombis et rencontrer la princesse Leia.</div>
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En soirée, j'ai soupé avec Eric Gauthier et Natasha Beaulieu et on a discuté de la difficulté de se vendre comme auteur, mais aussi du paradoxe de l'artiste-travailleur autonome.</div>
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Le lendemain, Dominic a montré des signes de fatigue, surtout que j'étais sur le jury du concours d'écriture sur place avec Julie Martel. Je dois dire que j'ai été impressionné de voir ce que les gens peuvent pondre en si peu de temps, d'autant plus que c'est loin d'être ma spécialité. Dominic a adoré le film Koriganed, mais il a trouvé que mes salutations d'avant-départ étaient trop longues. À l'inverse, je les ai trouvées trop courtes.</div>
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Est-ce que je vais retenter l'expérience d'amener mon fils? Oui et non. L'an prochain, le Congrès aura lieu à Québec. Je vais donc l'amener une journée ou une demi-journée pour la mascarade et certaines activités. Mais trois jours, c'était trop longs et de mon côté, cela ne m'a pas permis de parler avec tous ceux que je voulais voir (et, quand je l'ai fait, ce fut trop court). Cela dit, il a beaucoup aimé son expérience, surtout de dormir à l'hôtel avec papa et d'aller au restaurant à tous les repas…</div>
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<b>On parle, encore, de L'Arracheur de rêves et d'Écorché</b></div>
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Même si L'Arracheur de rêves n'a pas reçu le prix Boréal du meilleur ouvrage connexe tout comme Dans ses pas dans la catégorie de la meilleure nouvelle, j'ai eu de nombreux bons commentaires ce week-end, sur le conte présenté vendredi, sur Ce n'est pas un conte de fées et sur L'Arracheur de rêves. D'ailleurs, le vendredi soir, j'ai appris par hasard que L'Arracheur de rêves était mentionné dans un article sur <a href="http://monet.leslibraires.ca/thematique/10-visages-actuels-des-litteratures-de-679/" target="_blank">Les dix visages des littératures de l'imaginaire</a>. Et, à mon retour, on m'a appris qu'il y avait <a href="http://www.horreurlitteraire.com/arracheur-de-reves-pierre-luc-lafrance" target="_blank">un article de blogue signé David Magny sur mon livre</a>.</div>
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Aussi, il y a une critique d'Écorché, et donc de Ce n'est pas un conte de fée, dans le dernier numéro de Brins d'éternité. L'article est signé Valérie Bédard et on y glisse de bons mots sur mon texte : « Ce dernier gagne la palme du texte le plus gore; j'avoue que j'ai trouvé cette histoire très dure, mais aussi très intéressante. L'auteur amène de nouvelles idées sur le thème du tueur en série qu'on tente de guérir par la science. » Et, concernant le livre, elle ajoute : « Bref, un livre solide et dur, qui charmera les vrais amateurs de gore. »</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgikVUvu6FAWCISYum0I01R5NvUeskIq4vMhyphenhyphensBYhOGgdAz11hyphenhyphenYGl8jHq4liLFVPa8PqjhqcQhM14Ni_5j-DKLajfSrgyrIvTVa-2XwE1WiUadXmMeDJP_GgxqseZwAzUUBvNq2J9rU_A/s1600/critique_Brins_Ecorche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgikVUvu6FAWCISYum0I01R5NvUeskIq4vMhyphenhyphensBYhOGgdAz11hyphenhyphenYGl8jHq4liLFVPa8PqjhqcQhM14Ni_5j-DKLajfSrgyrIvTVa-2XwE1WiUadXmMeDJP_GgxqseZwAzUUBvNq2J9rU_A/s400/critique_Brins_Ecorche.jpg" width="400" /></a></div>
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Bref, d'autres encouragements à continuer. On les prend tous.</div>
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-62087531338129093562016-05-19T07:45:00.000-04:002016-05-19T07:45:42.482-04:00Un nouveau projet<div style="text-align: justify;">
Pour le moment, je n'en ai parlé qu'à quelques rares personnes, mais je me sens prêt à faire mon <i>coming out </i>: depuis quelques semaines, je travaille sur un gros projet qui n'a aucun rapport avec la littérature, le fantastique, l'horreur, le polar ou le conte (ce qui ne m'empêche pas d'avancer mes projets de fiction… ça se fait juste plus lentement). En effet, je suis actuellement en phase de prédémarrage de mon entreprise : Lafrance Communication.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfgM7O8JXy1ho5Ho20MJTod-ZEDkQdQPCJAyMFGB4etV0Kw8AfVW3Uqo0hWFzgFGu6F5rCHLwTNhSIuW_hAlnzB1-BJNbJRnYOCAn-Fbrf1retP87YVwibeDTcVUr6Ot4ma_GFQoYB-SI/s1600/Lafrance-communication.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfgM7O8JXy1ho5Ho20MJTod-ZEDkQdQPCJAyMFGB4etV0Kw8AfVW3Uqo0hWFzgFGu6F5rCHLwTNhSIuW_hAlnzB1-BJNbJRnYOCAn-Fbrf1retP87YVwibeDTcVUr6Ot4ma_GFQoYB-SI/s320/Lafrance-communication.jpg" width="320" /></a></div>
<span id="goog_1179514083"></span><span id="goog_1179514084"></span><br /></div>
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Petite mise en contexte avant de parler des services que je compte offrir. Depuis mon retour du Yukon, je me suis beaucoup questionné sur ce que je voulais faire dans les prochaines années. J'ai regardé les offres d'emploi, mais il y a très peu d'endroits où je me voyais à long terme. Alors, j'ai commencé à me questionner sur ce qu'était l'emploi idéal pour moi. Et, au final, j'ai décidé de le créer. Ça me semblait la voie logique, surtout que j'ai déjà été propriétaire d'une entreprise avant (Publications Beauce-Nord) et que cela me permet d'être à la maison le matin au départ de mes enfants pour l'école et le soir à leur retour puisque mon bureau est à même ma résidence. </div>
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Lafrance Communication est une entreprise qui se spécialise en rédaction et en gestion des médias sociaux. Je vise surtout le marché des PME et mon objectif est de devenir leur département de communication sociale à l'externe. En effet, si la plupart des grandes entreprises ont trouvé leur place dans l'univers 2.0 en investissant des sommes importantes (en grande partie pour les ressources humaines), plusieurs PME ont plus de difficultés à suivre. Certains se sont fait savoir avec la notion de gratuité. Si la technologie est gratuite, l'obtention de résultats dans ce domaine ne se fait pas sans investissement en temps et en argent. Sauf que rares sont les PME qui ont les moyens d'avoir un département de communication ou un spécialiste des médias sociaux à leur service. C'est là que l'idée d'avoir quelqu'un à l'externe qui offre un suivi chaque semaine devient intéressante. C'est un peu comme partager une ressource avec d'autres personnes. Ça permet d'avoir un service de qualité pour une fraction du coût de l'embauche d'un employé à plein temps. </div>
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De plus en plus, le nerf de la guerre pour se démarquer sur les médias sociaux, c'est la création de contenu. Il faut oublier les méthodes traditionnelles qui consistaient, à peu de choses près, à bombarder les gens de promotions. </div>
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Pour donner une image rapide, la communication sur les médias sociaux ressemble à un entrepreneur qui s'engage sur le conseil d'administration d'un organisme. Il n'y ira pas le premier soir en donnant sa carte d'affaires à tout le monde et en répétant ses promotions. Par contre, s'il développe de bonnes relations, qu'il montre sa compétence, il y a de fortes chances que les autres entrepreneurs qui siègent sur le c.a. fassent appel à ses services quand ils vont avoir des besoins dans leur domaine.</div>
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Comment transposer cela dans les médias sociaux, comment animer une conversation (terme qui reste flou pour la majorité des gens), sans perdre de vue qu'en bout de compte le but ultime reste de vendre son produit ou son service? En créant des contenus qui intéressent nos clients. Par exemple, pour une boutique de souliers de course, les clients ne s'intéressent pas directement aux chaussures. Leur passion, c'est la course. Alors, il faut leur offrir du contenu utile et intéressant sur leur domaine : l'hydratation, des conseils d'entraînement, des témoignages de coureur, des conseils pour choisir les meilleurs souliers de course (car, oui, cela fait partie d'un tout), etc. L'objectif est de se positionner comme un spécialiste dans son domaine.</div>
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Dans ma pratique journalistique, ce que je préférais, c'était de faire des entrevues avec les gens pour mettre en valeur leur expertise et rendre le texte compréhensible pour le profane. C'est un peu ce que je vais faire avec Lafrance Communication. En quelque sorte, je serai un journaliste privé.</div>
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Bien sûr, mes services vont aller au-delà de l'écriture de textes qui seront déclinés de différentes façons pour les blogues et les divers médias sociaux. Je vais proposer des formations, développer des plans de communication, mener des campagnes de promotions en ligne, etc.</div>
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Le site de l'entreprise sera prêt sous peu. Je vais y partager certains de mes trucs et conseils. Je vous tiendrai au courant en temps et lieu. Mais, ne vous en faites pas, je ne viendrai pas inonder le présent blogue avec ça.</div>
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<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-15856201758263904312016-05-17T07:47:00.000-04:002016-05-17T07:47:18.033-04:00Immersion musicale<div style="text-align: justify;">
Je n’ai jamais – ou presque – écrit avec de la musique. Je préfère habituellement le silence. Seulement, avec mes nouvelles activités professionnelles (j’en reparlerai) qui me permettent de travailler à la maison, je me suis retrouvé avec un problème : j’écris de la fiction sur le même ordinateur, assis au même bureau que pour réaliser mes tâches, comment dire, plus lucratives…</div>
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Pour changer d’état d’esprit entre de la rédaction professionnelle (et, en ce moment, de l’écriture de plan d’affaires) et la rédaction de romans ou de nouvelles, j’ai décidé de tenter l’immersion musicale.</div>
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Je me suis créé une liste de lecture pour aller avec le projet en cours. Il s’agit d’un roman que, faute de mieux, je qualifierais de cyberpunk. Eh oui, je vais me mouiller les pieds du côté de la science-fiction et sans touche d’horreur cette fois… mais avec une forte intrigue policière. En fait, je le vois surtout comme un roman policier dans un cadre futuriste. Je m’arrête ici, j’aurais bien une autre occasion de parler de ce projet.</div>
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Revenons plutôt à la liste de lecture : j’ai mélangé la bande sonore de <i>Blade Runner</i> (les classiques demeurent les classiques, surtout qu’il s’agit de mon film culte), d’<i>Inception</i> (le film qui m’a marqué le plus dans les dernières années, car il vient jouer dans ce que j’appelle « mes bibittes » et de<i> The Crow : City of Angels</i> (le film est ordinaire, mais j’adore la musique). Pour le moment, ça va très bien. Même que lorsque je suis en voiture et que je réfléchis à ce projet, j’ai pris l’habitude de lancer ma liste de lecture et je reviens presque aussitôt dans le bon état d’esprit.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6tJ54OnwvZ9WRTCqXWMB46Ea22dprc37gbOjjsf9NeyQzumOcdUO7cDkMaz8fsu0o1z9s_FYB9oAv9l-HeW0uyz_vy-vXoL7gseJKo3e7FLvq2MCL9uiCRHb3qUyK2wYpb13qU8s_u1o/s1600/blade.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6tJ54OnwvZ9WRTCqXWMB46Ea22dprc37gbOjjsf9NeyQzumOcdUO7cDkMaz8fsu0o1z9s_FYB9oAv9l-HeW0uyz_vy-vXoL7gseJKo3e7FLvq2MCL9uiCRHb3qUyK2wYpb13qU8s_u1o/s1600/blade.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib5OcRmp5_KVbPiJmJHzkvcNEMd-09jKjQJujoqQ4Ns4Gv0F1dqebK0oVmMaOd3FSqY6qn6i-dHKYOev4J-4OPo_LS68j5G60b8-PxBUnEI9svkA_XyJ6k_9glcrwHL9WkMwB4XJlmoBc/s1600/crow.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEib5OcRmp5_KVbPiJmJHzkvcNEMd-09jKjQJujoqQ4Ns4Gv0F1dqebK0oVmMaOd3FSqY6qn6i-dHKYOev4J-4OPo_LS68j5G60b8-PxBUnEI9svkA_XyJ6k_9glcrwHL9WkMwB4XJlmoBc/s1600/crow.jpg" /></a></div>
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSeVFUtg7HvIA8h4R9FIZg5uvFOne7G_xG0_heC_h9iumZrTUZ9D1BPMT9LfBXpbG5HycsrelDyhPFMwVQQCzvXuOkDIfdI2aKecCWTYqCanN95oh52ZRDb6bQASARhN7VMEULJGQspyc/s1600/inception.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSeVFUtg7HvIA8h4R9FIZg5uvFOne7G_xG0_heC_h9iumZrTUZ9D1BPMT9LfBXpbG5HycsrelDyhPFMwVQQCzvXuOkDIfdI2aKecCWTYqCanN95oh52ZRDb6bQASARhN7VMEULJGQspyc/s1600/inception.jpg" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Est-ce une technique que vous utiliser? Composez-vous une liste de lecture pour chaque projet ou avez-vous des albums qui vous accompagnent d’un livre à l’autre?</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour mon projet suivant, un roman d’horreur, j’ai déjà commencé à réfléchir à mon accompagnement musical…</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-63826296660719502672016-05-11T08:55:00.002-04:002016-05-11T08:55:17.792-04:00En route vers le Congrès Boréal<div style="text-align: justify;">
Le <a href="http://congresboreal.ca/" target="_blank">Congrès Boréal</a> aura lieu dans un peu plus d'une semaine, du 20 au 22 mai. Cette année, l’événement se tient à Mont-Laurier et la programmation à un côté un peu plus festif et un peu moins congrès. Cela me fait penser au festival organisé à Roberval par Hugues Morin au tournant du siècle (ça a l’air tellement plus vieux dit comme ça que de rappeler que c'était en 2000 et en 2001). J’ai donc pris la décision d’amener un invité avec moi cette année : mon fils Dominic. Ce maniaque de déguisement devrait apprécier la journée du samedi où le cosplay sera à l’honneur avec, entre autres, la mascarade. C’est donc possible qu’on me voie moins cette année dans les tables rondes (d’ailleurs, je participe à aucune d'entre elles). Mais ne vous en faites pas, vous je vais être disponible pour les discussions comme d’habitude et si vous voulez traiter d’un sujet sensible ou confidentiel, je peux vous jurer que Dominic va demeurer très discret.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQSXfPU-ZmNip_81c9worOf0Z2rKsc1ZgQsowivlCYl5VGzoq1crT-Ah0G2IEUVCAlYi5SWFb7Nid39CpuxYX0wZSz2jjLEoYeykTeGrtKLkWPDZKwCV5WZws4ogSKnu44MGUr1P6QQQw/s1600/DSC_0005.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQSXfPU-ZmNip_81c9worOf0Z2rKsc1ZgQsowivlCYl5VGzoq1crT-Ah0G2IEUVCAlYi5SWFb7Nid39CpuxYX0wZSz2jjLEoYeykTeGrtKLkWPDZKwCV5WZws4ogSKnu44MGUr1P6QQQw/s320/DSC_0005.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Dominic (Spider Man), lors d'un Comic Con au Yukon avec son grand frère.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le vendredi soir, je vais participer à la soirée de contes avec les Conteurs de la Lièvres. J’ai bien hâte de vivre cela. Pour l’occasion, j’ai pratiqué une histoire intitulée <i>La dernière enjambée</i>. C’est tiré d’un texte publié il y a quelques années dans <i>Brins d’éternité</i>, mais, pour être honnête, à part l’idée de départ, il ne demeure pas grand-chose du texte d’origine. Ceux qui ne pourront pas être là le 20 mai pourront aussi l'entendre le 18 juin au Parc du Domaine Taschereau à Sainte-Marie dans le cadre d'un spectacle organisé par le Cercle des conteurs de Québec (plus de détails à venir).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le samedi matin, je serai au lancement de l’anthologie <i>Zombi </i>publiée par Hérôle puisque j’ai un texte dans ce collectif. Je suis bien content d’être de cette aventure puisque j’ai souvenir d’une superbe soirée d’immersion dans leur univers de morts-vivants dans la vieille prison de Trois-Rivières. J’étais d’ailleurs accompagné de plusieurs membres de la communauté SFFQ (Joël Champetier et Valérie Bédard, Natasha Beaulieu et son amoureux, Mathieu Fortin et Gabrielle Leblanc ainsi que mon amie Sandra Bellefoy). Cette nouvelle a ceci de particulier qu’elle est la rencontre de deux personnages écorchés qui sont au cœur d’un roman en cours (un road trip de zombie). Ce roman se développe un peu comme une suite de nouvelle, car il s’agit d’une histoire qui se fait sur la route, chaque arrêt est une aventure et chaque personnage à son histoire développée dans un chapitre/une nouvelle.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sinon, je vais assister à plusieurs autres activités, à commencer par la mascarade (je vais même me déguiser pour la première fois; Dominic pense à son costume depuis quelques semaines), mais je ne peux rien garantir, je veux m’assurer que la fin de semaine soit aussi agréable pour fiston que pour moi, alors je vais m’ajuster sur place.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cela dit, on a tous les deux hâte à nos petites vacances juste nous deux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><b>Un mot sur les prix Aurora/Boréal</b></b></div>
<b>
</b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Vendredi dernier, le 6 mai, on annonçait officiellement les nominés pour les différents prix Boréal. J’y ai appris avec joie que deux de mes œuvres étaient en lice : la novella Dans ses pas dans la catégorie « Meilleure nouvelle » et le recueil L’Arracheur de rêves dans la catégorie « Meilleur ouvrage autre ». Comme il s’agit d’un vote du public, je suis très touché que les gens aient voté pour mes œuvres. Je suis particulièrement fier de la réception accordée à Dans ses pas. Ce projet me tenait à cœur parce qu’il s’agit d’une introduction à un univers qui prend place dans ma tête depuis quelques années (pour ceux à qui j’en ai parlé, il s’agit du projet L’Ombre et la lumière) et je n’étais pas sûr que ce mélange de policier-fantasy urbaine-horreur (ce que Jean-Pierre April appellerait de la crème glacée napolitaine littéraire) avait un public. Là, je me retrouve avec un nouveau problème : l’accueil critique et public a été bon… il faudrait maintenant que j’écrive ce livre qui m’effraie un peu…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin, je voulais vous remercier d’avoir pris le temps de voter (je me doute qu’il y a de fortes chances que ceux qui ont voté pour mon recueil ou pour ma novella font parfois des détours par ce site). J’ai déjà gagné des prix Boréal (meilleur fanzine pour Ailleurs et meilleure production critique), mais jamais pour de la fiction. Et là, pour une deuxième année consécutive, je suis parmi les finalistes dans la catégorie « Meilleure nouvelle » (l’an dernier, c’était pour Le lendemain, les gens parleront de folie collective). Je dois dire que je me sens choyé et cela m’encourage à me dépasser dans mes prochaines publications.<br />
<br />
Et vous? Serez-vous au Congrès Boréal cette année?</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-66858030299780318952016-05-09T09:28:00.001-04:002016-05-09T09:28:27.187-04:00Entendez-vous leur murmure?<div style="text-align: justify;">
Quand je me suis levé ce matin et que j'ai vu des flocons de neige dans le ciel, un 9 mai, pas au Yukon là, mais bien à Québec, j'ai su qu'il y avait quelque chose dans l'air. Les plus naïfs parleront de <strike>folie collective</strike> réchauffement climatique, mais pour un oeil exercé comme le mien, c'est évident qu'il y a du sortilège là-dessous. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et juste après, j'apprends que Les 6 brumes prépare leur prévente et que le premier titre annoncé, le recueil de <strike>maléfices </strike>nouvelles Les Murmurantes, a été concocté par les six sorciers de la Mauricie (Raphaëlle B. Adam, Michel Châteauneuf, Mathieu Croisetière, Frédérick Durand, Ariane Gélinas et François Martin). À partir de ce moment, j'ai tout compris.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-XDw_hWDiPjx0qbD4Oi5DLC7tmmerGAtdfZOks0MmL-MNBAM_daqjhmp4gUBo7DM3rq0ZvpTcr5i09Ue_rvc0Rof93bCzmjinw_-ExqNN-YvNKdpxSsi2KIQL945ugSj2wUR3Os_ZZY8/s1600/murmurantes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-XDw_hWDiPjx0qbD4Oi5DLC7tmmerGAtdfZOks0MmL-MNBAM_daqjhmp4gUBo7DM3rq0ZvpTcr5i09Ue_rvc0Rof93bCzmjinw_-ExqNN-YvNKdpxSsi2KIQL945ugSj2wUR3Os_ZZY8/s320/murmurantes.jpg" width="270" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Je reviendrai sur ce livre dans les prochains jours puisque la prévente annuelle des 6 Brumes arrive à grands pas (le 16 mai). Je ne sais pas encore quels seront les prochains titres au programme, mais je me tiens à l'affût du moindre indice. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La prévente annuelle des 6 Brumes est un événement dans le milieu de la SFFQ. J'ai pu voir de l'intérieur tout le travail déployé par Guillaume Houle et l'équipe (et les amis) des 6 Brumes dans les dernières années, d'autant plus que l'an dernier <i>L'Arracheur de rêves </i>était au menu et que l'année précédente, j'avais un texte dans <i>Dix ans d'éternité</i>. Cette année, je n'ai rien à vendre directement, par contre, je vais suivre la campagne de près puisque comme lecteur je sais que je vais y trouver d'intéressantes curiosités.</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-74795984255277999612016-05-06T08:44:00.000-04:002016-05-06T08:44:33.329-04:00Quelques critiques d'Écorché<div style="text-align: justify;">
Vers la fin de l'automne et, surtout, au printemps, il y a eu quelques critiques <a href="https://dc5fb1e9758ff20ed14dff4ebd8c34e10d42bea8-www.googledrive.com/host/0B86tUFihbOAfU0JxV3VoMXIzbmM/">d'</a><a href="https://dc5fb1e9758ff20ed14dff4ebd8c34e10d42bea8-www.googledrive.com/host/0B86tUFihbOAfU0JxV3VoMXIzbmM/">Écorché</a> dans différentes revues. Je vais les partager avec vous...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans <i>Clair/Obscur </i>numéro 16, il y a un dossier sur la Maison des viscères et on y parle particulièrement du petit dernier de cet éditeur, <i>Écorché</i>. Et je vous rappelle que ce collectif comprend ma nouvelle <i>Ce n'est pas un conte de fées</i>.</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi31kCqBz3qbVozh9juYZ5NHrW6g2YKj4gZ6dbFYcwifJy04IPrUxISWvBD1Y4l_UxVWpgcFkAYg6V9xfLHGTBClCiVAOW-TiDqjnP_Cq-nGy25-v6MYnjVkpAGgfG8IDbS_UmE492OKA8/s1600/ecorche_clair.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi31kCqBz3qbVozh9juYZ5NHrW6g2YKj4gZ6dbFYcwifJy04IPrUxISWvBD1Y4l_UxVWpgcFkAYg6V9xfLHGTBClCiVAOW-TiDqjnP_Cq-nGy25-v6MYnjVkpAGgfG8IDbS_UmE492OKA8/s400/ecorche_clair.jpg" /></a></div>
<br />
Extraits :<br />
<br />
... <i>Écorché</i>, la quatrième et dernière anthologie de la Maison des viscères, constituée de textes forts en émotions extrêmes des auteurs Jonathan Reynolds, Ariane Gélinas et Pierre-Luc Lafrance.<br />
<br />
Les trois textes d'<i>Écorché</i> démontrent bien que la nature profonde de certaines personnes, forgée par la souffrance de lésions irréparables, ne peut être modifiée. <br />
<br />
<b>À propos de <i>Ce n'est pas un conte de fées</i> :</b><br />
<br />
Pierre-Luc Lafrance clôt l'anthologie avec <i>Ce n'est pas un conte de fées</i>, la nouvelle contenant de loin la plus grande quantité de violence et d'éclaboussure d'hémoglobine. <br />
<br />
... une relecture extrêmement dérangeante du conte <i>Les trois petits cochons</i>.<br />
<br />
Lafrance fait preuve d'une imagination diabolique dans ce récit qui imprègne des images diaboliques dans notre cerveau et nous rappelle avec brio qu'un loup demeurera toujours un loup.<br />
<br />
<br />
Dans le même numéro, on retrouve de petites entrevues avec chacun des auteurs du collectif.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_Ss2X99eUqtZFLiypkrNYFsWUJkIgujMT8MWFP7lTjlonyYWmOywTMF0lLxMJe3ryI-qnVlUbO2hWmKQ91UGtOLNjGxP9T48PBKI1EQ1DouwATJdS0DFkEXqPjAMS9kAdIe7CgOKvvlU/s1600/entrevue_clair.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_Ss2X99eUqtZFLiypkrNYFsWUJkIgujMT8MWFP7lTjlonyYWmOywTMF0lLxMJe3ryI-qnVlUbO2hWmKQ91UGtOLNjGxP9T48PBKI1EQ1DouwATJdS0DFkEXqPjAMS9kAdIe7CgOKvvlU/s400/entrevue_clair.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
On parle aussi d'<i>Écorché</i> dans le numéro 198 de<i> Solaris </i>:<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVzDP4DOvRELP69z6p73XVKMXdkH7VLaxtvv4TvM8hukSAJlpJDj8pwsawQMMuPqAqufoHFeVc9ZDTg4RdyS5WR_g1qBTzJxraOFA5mlXq9XGn3ysx87gk3zvncHA2Aatc0QWlRJ5h1y8/s1600/ecorche_solaris.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVzDP4DOvRELP69z6p73XVKMXdkH7VLaxtvv4TvM8hukSAJlpJDj8pwsawQMMuPqAqufoHFeVc9ZDTg4RdyS5WR_g1qBTzJxraOFA5mlXq9XGn3ysx87gk3zvncHA2Aatc0QWlRJ5h1y8/s400/ecorche_solaris.jpg" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<i>Écorché</i>, quatrième ouvrage de la maison d'édition, rassemble, comme les recueils précédemment publiés, trois textes d'horreur bien différents, mais où un thème en particulier est exploité. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le titre du recueil ne pourrait être plus juste : au coeur des nouvelles proposées, nous suivons la descente aux enfers de personnages tourmentés, des écorchés qui ne savent plus comment s'en sortir.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Pour sa quatrième livraison d'horreur, La Maison des viscères prouve de nouveau qu'il est possible d'offrir des textes d'horreur pertinents, où la réflexion sociale n'est jamais bien loin, et écrits par des auteurs de talent.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><b>À propos de <i>Ce n'est pas un conte de fées</i> :</b></b></div>
<b>
</b><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La double voix narrative permet ainsi une habile progression de l'horreur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce texte s'avère d'ailleurs le plus violent sur le plan graphique, mais, encore une fois, l'histoire verse davantage sur le psychologique que dans l'épandage de tripes pur et simple.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La nouvelle de Lafrance renferme une subtile critique sociale et une plongée maîtrisée et juste dans la psyché d'un meurtrier, plongée qui atteint son paroxysme dans une fin amère, mais en parfaite adéquation avec le ton du texte.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je rappelle qu'on peut se procurer le livre sur<a href="https://dc5fb1e9758ff20ed14dff4ebd8c34e10d42bea8-www.googledrive.com/host/0B86tUFihbOAfU0JxV3VoMXIzbmM/"> le site de l'éditeur</a>.</div>
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-44850543366428935062016-05-05T11:30:00.002-04:002016-05-05T11:30:25.752-04:00On parle de L'Arracheur de rêvesVers la fin de l'automne et, surtout, au printemps, il y a eu quelques critiques de <a href="http://www.sixbrumes.com/catalogue/larracheur-de-reves-pierre-luc-lafrance-recueil-nouvelles-fantastiques/" target="_blank">L'Arracheur de rêves</a> dans différentes revues et sur certains sites. Je vais les partager avec vous...<br />
<br />
Dans le numéro 197 de Solaris, le chroniqueur Pierre-Alexandre Bonin a parlé de L'Arracheur de rêves.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ0hmBnDckJ5lICKTzDuIM9YxUxigwIDqaROCOkunWP7RZbhFSh0okikuY2ucF2t1z4HGzTv-z3vF_QzsJkqADDPrdDHYf54f7livlfnlfFPrPgzk9W1VbBIzkcSwoZwRumWG7C59yq1Q/s1600/arracheur_solaris.jpg"><img border="0" height="312" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ0hmBnDckJ5lICKTzDuIM9YxUxigwIDqaROCOkunWP7RZbhFSh0okikuY2ucF2t1z4HGzTv-z3vF_QzsJkqADDPrdDHYf54f7livlfnlfFPrPgzk9W1VbBIzkcSwoZwRumWG7C59yq1Q/s400/arracheur_solaris.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Extraits : </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
...la nouvelle éponyme du recueil gagne en intensité à mesure que le récit progresse...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'intrigue en elle-même est rondement menée, et le texte remplit son mandat de lier les nouvelles entre elles.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>À propos de la nouvelle <i>La dernière enquête </i>:</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<div style="text-align: justify;">
Une nouvelle bien rythmée, qui rend hommage de belle façon à Arthur Conan Doyle. La chute est particulièrement savoureuse...</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>À propos de <i>Coeur perdu à Québec </i>: </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un texte punché et très efficace, qui se moque gentiment des clichés de la collection Harlequin originale avec une fin surprenante et grinçante!</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>À propos de <i>Chambre 308</i> : </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Cette nouvelle est sans contredit ma préférée du recueil. On y retrouve une sensualité explosive, mêlée à une nostalgie romantique déchirante. Un très bel exercice de nouvelle fantastique dont la chute nous surprend et nous touche droit au coeur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>À propos de <i>Toutes ces voix en lui </i>: </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un très bon texte qui joue avec nos attentes, et qui parvient à nous déstabiliser.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>À propos de<i> Dans ses pas</i> :</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lafrance présente cette novella comme un conte de fées horrifique urbain, et c'est exactement ce qu'il donne à lire au lecteur. Ici, la verve du conteur se mélange à la démarche factuelle du journaliste pour proposer une solide histoire d'horreur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Sans tomber dans le gore à outrance, Lafrance parvient tout de même à mettre en scène plusieurs descriptions particulièrement sanglantes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La progression psychologique d'Olivier est solide et crédible, et on en vient à s'attacher à ce loser qui devient malgré lui détenteur d'un pouvoir particulier.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Lafrance nous prouve ce qu'il est possible de faire lorsqu'on accepte d'écrire dans le no man's land qu'on retrouve entre la nouvelle et le roman. Un texte fort, qui clôt à merveille un très bon recueil.</div>
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<br /></div>
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Dans le numéro 43 de Brins d'éternité, l'auteure et critique Ariane Gélinas est revenue sur mon recueil.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbLk2EftvMMsDPKNXqKXFgo97xyUx-dGSS6mS_gxYMYv23waAsIcIDM3Rnidnl0AGCE3GlAZg2OU6Mwbo4Rot3_DX4uSo9_peqDfVy6c60ztHr-RoCaZAUchzVbsX3js0GadbfWYbWnnw/s1600/arracheur_brins1.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbLk2EftvMMsDPKNXqKXFgo97xyUx-dGSS6mS_gxYMYv23waAsIcIDM3Rnidnl0AGCE3GlAZg2OU6Mwbo4Rot3_DX4uSo9_peqDfVy6c60ztHr-RoCaZAUchzVbsX3js0GadbfWYbWnnw/s400/arracheur_brins1.jpg" /></a></div>
<br />
Extraits :<br />
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<div style="text-align: justify;">
Presque toutes les dix « véritables » nouvelles du recueil valent donc le détour, de même que l'ambitieuse novella « Dans ses pas »...</div>
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<br /></div>
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Dans ces textes, Pierre-Luc Lafrance recourt habilement au réalisme sordide teinté de fantastique (« Le Voyageur »), à l'humour (« La dernière enquête », à la romance (« Coeur perdu à Québec »), à la mythologie (Le masque de Méduse»), etc. Ces tonalités s'amalgament en un ensemble homogène, pourvu de jolis titres, notamment « Le rêve est une éternité perdue »...</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais Pierre-Luc Lafrance a une façon de traiter le fantastique personnelle et traditionnelle qui vaut la peine d'être découverte...</div>
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<br /></div>
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L'omniprésence de l'érotisme et de la primauté des sens est également l'une des qualités de L'arracheur de rêves, cet aspect trouvant son plein déploiement, ainsi que le gore, dans la novella « Dans ses pas ».</div>
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<br /></div>
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Bref, L'arracheur de rêve de Pierre-Luc Lafrance vous convie à un bon moment en territoires de cauchemars.</div>
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<b><br /></b></div>
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<b>À propos de <i>Dans ses pas </i>:</b></div>
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Ce texte ambitieux de pratiquement cent pages... témoigne de l'évolution manifeste de l'auteur entre 2008 et 2015. Et le résultat est réjouissant...</div>
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<br /></div>
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Dans ses pas parvient à instaurer un climat mémorable, de même que des images horrifiantes et saisissantes...</div>
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Enfin, on peut lire les commentaires sur le recueil sur le blogue <a href="http://etrangeslectures.com/2016/01/11/l-arracheur-de-reves-de-pierre-luc-lafrance/">Étranges lectures</a>.<br />
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<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu_OedCh8Ai-HQteeYmaZCtKZfLzjDCFqDfSuarUQPx2qhFP4IfFuZbZFphIseFgakQXWzRDBhcZH867XD8H9wbWIjkYP2NzJXC2c28Tp4dwCBLijGiaAo2o0VmS7EcAZ-LOenyS5RK2Q/s1600/etrange_arracheur.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiu_OedCh8Ai-HQteeYmaZCtKZfLzjDCFqDfSuarUQPx2qhFP4IfFuZbZFphIseFgakQXWzRDBhcZH867XD8H9wbWIjkYP2NzJXC2c28Tp4dwCBLijGiaAo2o0VmS7EcAZ-LOenyS5RK2Q/s400/etrange_arracheur.jpg" /></a></div>
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Extraits :<br />
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Dans l’ensemble, je peux affirmer sans gêne avoir passé un très bon moment dans la lecture du recueil; les nouvelles <i>L’art secret de la filature</i>, <i>Toutes ces voix en lui</i>, <i>Maman </i>(la plus courte nouvelle, mais quelle nouvelle!) et <i>Le rêve est une éternité perdue </i>valent à elles seules le détour. </div>
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<br /></div>
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Mais là où Pierre-Luc Lafrance brille, c’est dans le court roman <i>Dans ses pas</i>. Le pari risqué d’amalgamer fantastique, horreur et policier est ici relevé avec brio. Les personnages, crédibles et nuancés, nous permettent de plonger sans retenue dans l’histoire. On y suit Olivier, qui se découvre le pouvoir d’entendre les pensées des gens, à condition qu’il marche dans leurs pas. Alors qu’il marche en forêt, il entrera dans les pensées d’un être sombre et torturé, qui ne cherche qu’à se venger du tort qui lui a été fait. Un thriller intense, où la violence crue accentue la tension déjà vive. </div>
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<br /></div>
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Pour se procurer ce livre, on peut passer par le <a href="http://www.sixbrumes.com/catalogue/" target="_blank">site de l'éditeur</a>.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-72028147952641922142016-05-02T09:07:00.000-04:002016-05-02T09:07:45.003-04:00Anecdote de salon du livreJ'ai oublié d'en parler sur le coup, mais comme ça vient de me revenir, j'avais envie de vous partager cette anecdote. Lors du Salon du livre de Trois-Rivières, j'étais présent au Salon des 6 brumes pour présenter <i>L'Arracheur de rêves</i>, mais j'avais aussi des exemplaires de <i>Faits divers et autres curiosités</i>. À un certain moment, j'étais dans la lune, puis je me rends compte qu'une femme tient mon recueil et dit, en me regardant : « Il n'est pas si beau que ça ». J'ai trouvé ça intense comme entrée en matière, mais en même temps, elle achetait le livre. Je me suis même dit que je tenais un filon : achetez un livre et insultez l'auteur gratuitement ; deux livres et vous pouvez le frapper ; trois et vous pouvez lui cracher dessus.<br />
<br />
Finalement, une fois la femme repartie, j'ai eu droit à la mise en contexte. Comme la femme s'intéressait à mon livre et que j'étais dans la lune, mon collègue Dominic Bellavance lui a dit, en me pointant : « C'est ce beau jeune homme qui a écrit ce livre ». Elle a regardé la couverture du livre, puis mon visage, et elle a fait une blague (du moins, je préfère le penser), en répliquant que je n'étais pas si beau que ça.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-46482995258831098622016-04-29T09:05:00.000-04:002016-04-29T09:38:55.117-04:00Plus que trois jours...Le Congrès Boréal commence dans trois semaines, mais, surtout, il ne reste que trois jours afin de faire vos <a href="http://congresboreal.ca/prix-boreal/" target="_blank">mises en nomination pour les prix Boréal</a>. Rappelez-vous, si vous ne votez pas, vous ne pouvez vous plaindre des résultats par la suite. Pas besoin d'avoir tout lu - c'est impossible. L'important, c'est que vous ayez lu certaines oeuvres éligibles et que vous vouliez faire valoir quels sont vos coups de coeur dans le lot.<br />
<br />
Et si vous ne savez pas pour qui voter, <a href="http://congresboreal.ca/prix-boreal/eligibilite.html" target="_blank">voici une liste </a>pas mal complète des oeuvres éligibles (du moins, pour les romans, nouvelles, ouvrages connexes et fanzines, dans les autres catégories, c'est plus mince). Vous trouvez mon nom assez souvent : dans la catégorie <b>Nouvelles </b>(<i>Dans ses pas</i>, <i>La sirène qui aimait le country</i>, <i>Tous des faits divers</i>, <i>Projection privée</i>, <i>La thérapie </i>et <i>Ce n’est pas un conte de fées</i>), dans la catégorie <b>Ouvrages connexes</b> (<i>L'Arracheur de rêves </i>et <i>Faits divers et autres curiosités</i>) et même dans la catégorie <b>Fanédition </b>(ce blogue). Il y a aussi plusieurs projets auxquels j'ai participé cette année qui sont éligible (<i>Solaris</i> et <i>Écorché</i> dans <b>Ouvrages connexes</b> ainsi que <i>Clair/Obscur</i> dans Fanédition). Sinon, je vous partage certains de mes coups de coeur <a href="http://arracheurdereves.blogspot.ca/2016/04/au-vote.html" target="_blank">ici</a>.<br />
<br />
Alors voilà, il ne vous reste plus qu'à faire connaître vos choix <a href="http://congresboreal.ca/prix-boreal/" target="_blank">ici </a>si ce n'est pas déjà fait.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-706367335514872482016-04-26T09:00:00.000-04:002016-04-26T12:52:13.864-04:00Mes auteurs fétiches de polar québécoisEn complément du sujet d’<a href="http://arracheurdereves.blogspot.ca/2016/04/les-prix-en-polars-quebecois.html" target="_blank">hier </a>sur les prix en littérature policière au Québec, je vous propose quelques pistes pour découvrir les auteurs de polars de la Belle Province.<br />
<br />
Hier, j’avais déjà parlé de Luc Chartrand, d’André Jacques, de Jean Lemieux, de Guillaume Morrissette et de Patrick Senécal. J’avais aussi ajouté Jean-Louis Fleury et Isabelle Gagnon à ma liste d’auteurs que je voulais découvrir.<br />
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Aujourd’hui, je vous propose certains de mes coups de cœur depuis que j’ai entrepris d’arpenter le territoire noir québécois.<br />
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D’abord, il y a l’auteur Camille Bouchard qui touche avec bonheur à plusieurs genres, mais que j’aime particulièrement quand il verse dans le noir. <i>L'Agence Kavongo</i> publié aux éditions Alire m’a beaucoup plus, mais je pourrais en nommer bien d’autres (<i>Cartel</i>, <i>Une histoire compliquée</i>, <i>Les enfants de chienne</i>, <i>Les forces du désordre</i>, etc.).<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqBEBVtFaMcPG5mljTr5NCgm2HIVKG3Yw-eA1CId-UWPLZPIeRUWEfu57zv2CN-5dcgcd-hpNqZWJTja3uEqojrSF8tWoszV8NBVSvuRs8WIkrTaPbmICJiX2m2jWjR2xmkQkOTYmB9y0/s1600/AgenceKavongo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqBEBVtFaMcPG5mljTr5NCgm2HIVKG3Yw-eA1CId-UWPLZPIeRUWEfu57zv2CN-5dcgcd-hpNqZWJTja3uEqojrSF8tWoszV8NBVSvuRs8WIkrTaPbmICJiX2m2jWjR2xmkQkOTYmB9y0/s320/AgenceKavongo.jpg" width="188" /></a></div>
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Mario Bolduc, avec sa série mettant en vedette Max O’Brien, développe des histoires internationales qui n’ont rien à envier aux auteurs étrangers. J’ai particulièrement aimé <i>Tsiganes</i>, mais l’ensemble de la série (pour l'instant, il y a aussi <i>Cachemire </i>et <i>La nuit des albinos</i>) est fortement recommandé.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb7siq-RtRevX_pBaKBEwDMjo0CgsuZGyUm6d_xyXBYFE3jvKTs8kvXE5OHRHW9P6eeS1ws3quLpj6lb3sn5_u68cQ8D4afpcP83-ik5_WBHcogygGcOXI9jR_EgtHF15JdLgBwO679r4/s1600/Tsiganes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhb7siq-RtRevX_pBaKBEwDMjo0CgsuZGyUm6d_xyXBYFE3jvKTs8kvXE5OHRHW9P6eeS1ws3quLpj6lb3sn5_u68cQ8D4afpcP83-ik5_WBHcogygGcOXI9jR_EgtHF15JdLgBwO679r4/s1600/Tsiganes.jpg" /></a></div>
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Le recueil de nouvelles <i>Les faits divers n’existent pas</i> de Martine Latulippe comprend plusieurs perles. On y découvre plusieurs histoires très courtes à l’ambiance envoûtante.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsB9-pVPKtQm1CcG0J6dnUC-3-r0FSQB__1Z0V2r6xG0OvDhy5PEGYOGGdQDhwLgIYqFw4JmPjNeBLpufz3yRgmAJjYfvL0UOo5-Q05BqAaSyBAeIG8PSeD6jCbUPY8UF7p5wryq6ryJ4/s1600/C1_FaitsDiversNexistentPas_300dpi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsB9-pVPKtQm1CcG0J6dnUC-3-r0FSQB__1Z0V2r6xG0OvDhy5PEGYOGGdQDhwLgIYqFw4JmPjNeBLpufz3yRgmAJjYfvL0UOo5-Q05BqAaSyBAeIG8PSeD6jCbUPY8UF7p5wryq6ryJ4/s320/C1_FaitsDiversNexistentPas_300dpi.jpg" width="187" /></a></div>
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André Marois est l’un des auteurs les plus assidus dans le genre. Il a plusieurs excellents livres à son actif. Je recommande particulièrement <i>Sa propre mort </i>et j’ai eu un gros coup de cœur pour <i>9 ans, pas peur</i>.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsopVBwxHKdRWuTIB4e_rf4ItanntVJmxJe447-CyJJOlB6W-w5kgorOhKoYOufeuf1mD9SvlXhvUuTYyYEtqfQol5j6LOOVjgvBAMSJBi1OWGNt8k-YVZlhEzC6A5DzmGGQStmKozk2I/s1600/sa+propre+mort.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsopVBwxHKdRWuTIB4e_rf4ItanntVJmxJe447-CyJJOlB6W-w5kgorOhKoYOufeuf1mD9SvlXhvUuTYyYEtqfQol5j6LOOVjgvBAMSJBi1OWGNt8k-YVZlhEzC6A5DzmGGQStmKozk2I/s1600/sa+propre+mort.jpg" /></a></div>
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<br />
Martin Michaud est une des vedettes du roman policier québécois. J’ai eu un peu de misère avec la sous-intrigue plus « fantastique » de <i>Il ne faut pas parler dans l’ascenseur </i>et il y avait quelques maladresses de débutant dans ce premier volume de la série mettant en vedette Victor Lessard, mais dès le deuxième tome, <i>La Chorale du diable</i>, la série prend véritablement son envol.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiSdQHt7RzqLZbF9poOZIvik7MWvM2FsE4BcDZfR2QGXZtaubQZJfs3VaO3ylej1vYPuUmTCDiWsbkF39zisBzoyuNSPEdBrAEjpuvEkJVUMU-78P8JCFY5eKM4MS8LX9SHUgIOQIkFA0/s1600/cover-diable-big.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiSdQHt7RzqLZbF9poOZIvik7MWvM2FsE4BcDZfR2QGXZtaubQZJfs3VaO3ylej1vYPuUmTCDiWsbkF39zisBzoyuNSPEdBrAEjpuvEkJVUMU-78P8JCFY5eKM4MS8LX9SHUgIOQIkFA0/s320/cover-diable-big.jpg" width="213" /></a></div>
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<br />
J’ai beaucoup (mais vraiment beaucoup) aimé L<i>’Inaveu</i> de Richard Ste-Marie, un peu moins <i>Un ménage rouge</i>, mais ces deux titres suivants (<i>Repentir(s)</i> et <i>Le Blues des sacrifiés</i>) sont sur ma pile de livres à lire.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuIO-zKuLu6GyKtVFautTSU8tSevkyfZl4G8_fiwvF7l6i_yrB6jmZ8hAmOoYnrfXMV14fxd0yOh8XVS082H-g6d2mfTptbfTW2pQFP6w4A0rOZdgc2yKE66Rx_OYhd4TlYFbhxrc7VDY/s1600/cvt_Linaveu_925.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuIO-zKuLu6GyKtVFautTSU8tSevkyfZl4G8_fiwvF7l6i_yrB6jmZ8hAmOoYnrfXMV14fxd0yOh8XVS082H-g6d2mfTptbfTW2pQFP6w4A0rOZdgc2yKE66Rx_OYhd4TlYFbhxrc7VDY/s1600/cvt_Linaveu_925.jpeg" /></a></div>
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<br />
J’ai trouvé <i>Nébulosité croissante en fin de journée</i> de Jacques Côté un peu trop aride pour y prendre vraiment plaisir. Toutefois, les autres romans mettant en vedette Daniel Duval, particulièrement <i>Le Chemin des brumes</i>, font partie de mes livres préférés.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1eiqQ19wEV70ghnvbZA7ISAKuJM1i8qSt3jSX8ZOuGR4WHs8d43I3pQVaHIONhNwdLZ1fM7GK8pJT5agQ3PlXUjGmM1bIl1v7NaF7CZCWeBLyqiMqtxoMPr8uYI_r1KdYCezSEXZVmyU/s1600/CVT_Le-Chemin-des-Brumes_1503.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1eiqQ19wEV70ghnvbZA7ISAKuJM1i8qSt3jSX8ZOuGR4WHs8d43I3pQVaHIONhNwdLZ1fM7GK8pJT5agQ3PlXUjGmM1bIl1v7NaF7CZCWeBLyqiMqtxoMPr8uYI_r1KdYCezSEXZVmyU/s320/CVT_Le-Chemin-des-Brumes_1503.jpeg" width="188" /></a></div>
<br />
<br />
Benoît Bouthilette a un style iconoclaste (tout comme son personnage principal Benjamin Sioui). On ne le lit pas tant pour suivre l'intrigue que pour le jeu qu'il fait sur l'écriture. J’avais beaucoup aimé le roman <i>La trace de l’escargot</i> et la novella La mue du serpent de terre, je compte bien découvrir son plus récent livre, <i>L’heure sans ombre</i>, publié aux éditions du Druide.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg74Q9jNvJba0JszJWQ31sBr6JwF9E6ghtjoIX3e1zEMWb0QdBCrXnjNpkRIXcyznkt0iut0OKcFd9klbGYAdzaYfXFfGGVR28KQOt1BkmSzKQbbGqxlq_PEi8hX7QJdLALX0xb_xvfmrg/s1600/bouthillette-b-tracescargot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg74Q9jNvJba0JszJWQ31sBr6JwF9E6ghtjoIX3e1zEMWb0QdBCrXnjNpkRIXcyznkt0iut0OKcFd9klbGYAdzaYfXFfGGVR28KQOt1BkmSzKQbbGqxlq_PEi8hX7QJdLALX0xb_xvfmrg/s1600/bouthillette-b-tracescargot.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
J’ai beaucoup apprécié le ton sarcastique de <i>L’homme qui détestait le golf </i>de Sylvain Meunier et je compte bien lire d’autres œuvres de cet auteur.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzrtPZkrsdLGVwlmCTEAxUlPqb_PRTptCMRCk6FW91YIOKzm787Pj3w7CzXMIzGoyYmMa2xNyCB-_t4xGrEC7devhLdY0_XGLDQyEuz8EmJPEF-YastqoGmDV6LJ-WT1dSPJJ9mC9TvGE/s1600/golf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzrtPZkrsdLGVwlmCTEAxUlPqb_PRTptCMRCk6FW91YIOKzm787Pj3w7CzXMIzGoyYmMa2xNyCB-_t4xGrEC7devhLdY0_XGLDQyEuz8EmJPEF-YastqoGmDV6LJ-WT1dSPJJ9mC9TvGE/s320/golf.jpg" width="216" /></a></div>
<br />
<br />
Jacques Savoie a publié cinq romans mettant en vedette l’enquêteur Jérôme Marceau. Si ce dernier, qu’on surnomme Aileron, ne parvient pas tout à fait à me convaincre, les histoires sont solides et bien écrites. J’ai particulièrement aimé <i>Le fils emprunté</i>, même si la fin m’a semblé précipitée.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsA100LNeeTeJsX-7o3kcP2U6LVf-ZANq7JmOYvo5Gv5KW5gIwjD00bVpSgvw8e2I0ih9uD_DRGWAtI8JsGpZzeK4YR2LMgADq9elkDzNExU3EbSm34gLaM4RQ0-qMt6VEoFg5uG8cshg/s1600/fils.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsA100LNeeTeJsX-7o3kcP2U6LVf-ZANq7JmOYvo5Gv5KW5gIwjD00bVpSgvw8e2I0ih9uD_DRGWAtI8JsGpZzeK4YR2LMgADq9elkDzNExU3EbSm34gLaM4RQ0-qMt6VEoFg5uG8cshg/s320/fils.jpg" width="207" /></a></div>
<br />
<br />
Chrystine Brouillet est une des vedettes dans le domaine. Si je trouve son œuvre inégale, plusieurs titres ont soulevé mon adhésion, à commencer par son livre le plus connu, <i>Le collectionneur</i>.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg20p3BPtUot8HE85kbEKk37aFTjYSonM3T02i-yPh8EoyRPh4exNR-uKcZCJm6BbQ5Zh4iJrrj_44qFDTGsf3wKtS_m8UQxYWhk7NDmEBm5uutpoXcGSEuTk4zeVWwQ6R4F_ERFuISYhs/s1600/collectionneur.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg20p3BPtUot8HE85kbEKk37aFTjYSonM3T02i-yPh8EoyRPh4exNR-uKcZCJm6BbQ5Zh4iJrrj_44qFDTGsf3wKtS_m8UQxYWhk7NDmEBm5uutpoXcGSEuTk4zeVWwQ6R4F_ERFuISYhs/s320/collectionneur.jpg" width="191" /></a></div>
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<br />
Je ne pouvais quand même pas terminer cette liste sans nommer Jean-Jacques Pelletier, le maître du trhiller international à saveur philosophique. Un bonbon à lire, malgré des sujets très denses. La série L<i>es gestionnaires de l’apocalypse</i> est un <i>must</i>.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEn8sEOs7kmSb32j3wRcz0iSe-ZNHba-DM15cou7hkZ_iTkGvuV-RA5Ql2PutoP7-XRBGtGtrwlJKaMVPHgVb3UPW_SIgO0aO5H5NvEXc8fF8JvhczfaRVqkE_PHabP5Ylub-R9gFts-Y/s1600/chair.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEn8sEOs7kmSb32j3wRcz0iSe-ZNHba-DM15cou7hkZ_iTkGvuV-RA5Ql2PutoP7-XRBGtGtrwlJKaMVPHgVb3UPW_SIgO0aO5H5NvEXc8fF8JvhczfaRVqkE_PHabP5Ylub-R9gFts-Y/s320/chair.jpg" width="213" /></a></div>
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Enfin, une des meilleures façons de découvrir plusieurs plumes d’auteurs talentueux oeuvrant dans ce genre est de lire la revue Alibis ou les deux anthologies dirigées par Richard Migeault (<i>Crimes à la librairie</i> et <i>Crimes à la bibliothèque</i>).<br />
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Je me suis mis au polar sur le tard, alors j’ai encore pas mal de rattrapage à faire. Dans ma liste d’auteurs à découvrir : Marleen Martineau, Johanne Seymour, François Landry, Florence Meney, Hervé Gagnon et d’autres encore qui ne me viennent pas à l’esprit sur le moment.<br />
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Et vous, quels sont vos coups de cœur ? Est-ce qu’il y a des auteurs que je n’ai pas nommés et que je dois absolument découvrir ?<br />
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Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-26022519702731096232016-04-25T10:43:00.002-04:002016-04-25T10:44:39.970-04:00Les prix pour les polars québécoisEn ce moment, je lis beaucoup de polars et la plupart sont écrits par des auteurs québécois. Je dois dire que le niveau est excellent et qu’il y a de nombreux auteurs que je compte suivre. Et comme c’est le temps des nominations pour les différents prix littéraires dans ce genre, je me suis dit que ce serait une bonne idée de partager mes divers coups de cœur avec vous.<br />
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Mais pour commencer, revenons sur les différentes nominations.<br />
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Les finalistes des Prix Arthur-Ellis (catégorie Meilleur roman en français) sont :<br />
- Luc Chartrand, <i>L'Affaire Myosotis</i>, Québec Amérique<br />
- Jean-Louis Fleury, <i>L'affaire Céline</i>, Éditions Alire<br />
- André Jacques, <i>La bataille de Pavie</i>, Druide<br />
- Jean Lemieux, <i>Le mauvais côté des choses</i>, Québec Amérique<br />
- Guillaume Morrissette, <i>L'affaire Mélodie Cormier</i>, Guy Saint-Jean éditeur<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin2OWs3McK7Owomcy0rOemi0QYSpHy7a0L_Epq0sJTgdaDCtamimK_yzlmdeHurmoTvBzHwsItkN2t3YsdAKNHq4Ii5nFS2KCeB9x3WtGGtDNyyZ46JdpAk9r_gJSAaMKcFszhStkaiOs/s1600/o-AFFAIRE-MYOSOTIS-570.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin2OWs3McK7Owomcy0rOemi0QYSpHy7a0L_Epq0sJTgdaDCtamimK_yzlmdeHurmoTvBzHwsItkN2t3YsdAKNHq4Ii5nFS2KCeB9x3WtGGtDNyyZ46JdpAk9r_gJSAaMKcFszhStkaiOs/s320/o-AFFAIRE-MYOSOTIS-570.jpg" width="213" /></a></div>
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Je n’ai pas lu tous les livres en nomination, mais il y a du gros calibre. Luc Chartrand, qui a déjà gagné le prix Saint-Pacôme du roman policier 2015 avec L<i>’Affaire Myosotis</i>, a de bonnes chances de réaliser le triplé puisqu’il s’agit assurément d’un des livres importants publiés dans le genre en 2015 et, dans mes coups de cœur, Chartrand se taille une place de choix.<br />
<br />
Je viens de terminer <i>L’Affaire Mélodie Cormier</i> et si j’ai quelques réserves sur la fin, je dois dire que j’ai adoré ma lecture et que, dans la foulée, je me suis procuré le roman suivant de l’auteur, <i>Terreur domestique</i>.<br />
<br />
Jean Lemieux est une valeur sûre dans le genre. Je dois confesser que je n’ai pas (encore) lu <i>Le mauvais côté des choses</i>. Par contre, j’ai toujours aimé les livres que j’ai lus de lui, particulièrement <i>On finit toujours par payer</i>.<br />
<br />
Pour André Jacques, la situation est similaire. Je suis en train de lire sa série mettant en vedette l’antiquaire Alexandre Jobin. J’en suis au troisième tome, <i>La tendresse du serpent</i> alors que <i>La bataille de Pavie </i>est le cinquième volume. Si c’est du même tonneau que les premiers livres – et rien ne me permet d’en douter –, on peut s’attendre à un bon moment de lecture.<br />
<br />
Sinon, pour les Prix Arthur-Ellis, je n’ai jamais rien lu de Jean-Louis Fleury, mais <i>L’Affaire Céline </i>est sur ma pile de livres à lire.<br />
<br />
Les finalistes au prix Tenebris 2016 (Meilleur roman, littérature policière de langue française, distribué au Québec) sont:<br />
- <i>Du sang sur les lèvres</i>, Isabelle Gagnon, Héliotrope<br />
- <i>L'affaire Myosotis</i>, Luc Chartrand, Québec-Amérique<br />
- <i>Les temps sauvages</i>, Ian Manook, Albin Michel<br />
- <i>La Pieuvre</i>, Jacques Saussey, Éd. du Toucan<br />
- <i>Faims</i>, Patrick Senécal, Alire<br />
<br />
Ici, il y a une particularité, les prix ne récompensent pas que des auteurs Québécois, mais bien des livres en français distribués au Québec, d’où la présence d’œuvres de Ian Manook et de Jacques Saussey dans la liste des finalistes.<br />
<br />
Je ne reviendrai pas sur le livre de Luc Chartrand. Par contre, je dois dire que si habituellement j’aime lire Patrick Senécal, <i>Faims </i>m’a déçu. Pas pour le style. L’écriture de l’auteur de <i>5150, rue des Ormes</i> est toujours aussi accrocheuse. Non, c’est l’histoire que j’ai trouvé moins passionnante… moins ambitieuse. Bref, je suis resté sur ma faim (ouf, que je ne suis pas le premier à la faire celle-là). Enfin, D<i>u sang sur les lèvres</i> et son auteure Isabelle Gagnon était passé sous mon radar. Je vais tenter de remédier à la situation, surtout que j’aime bien ce que fait la jeune maison Héliotrope qui se consacre à la littérature policière.<br />
<br />
Demain, je vais vous dresser une liste d'auteurs que j'apprécie particulièrement..Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6168871690573349626.post-56386966469984081662016-04-18T12:09:00.000-04:002016-04-29T09:06:26.035-04:00Au vote!Il y a des signes qui ne mentent pas sur l'arrivée de l'automne. Et la <a href="http://congresboreal.ca/prix-boreal/" target="_blank">période de mise en candidature pour les prix Boréal/Aurora</a> est l'un des plus fiables. En effet, on dit que si celui qui fait la liste des oeuvres éligibles ne voit pas son ombre, l'été sera long et chaud.<br />
<br />
Plus sérieusement, vous avez jusqu'au 2 mai pour voter pour vos coups de coeur parmi les oeuvres publiées en 2015 relevant des littératures de l'imaginaire. Les oeuvres de chacune des catégories qui recevront le plus de vote dans cette première phase seront les donc en nomination. Pour l'étape finale, seuls les participants du Congrès Boréal pourront voter parmi les oeuvres finalistes. Les gagnants seront connus le 22 mai à la conclusion du congrès.<br />
<span style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: "georgia" , "utopia" , "palatino linotype" , "palatino" , serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"><br /></span>
<span style="color: #222222; font-family: georgia, utopia, palatino linotype, palatino, serif;"><span style="font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">On s'entend, personne n'a TOUT lu, alors ne soyez pas gêner de voter, dans la mesure ou vous avez apprécié quelques romans et/ou nouvelles publiées dans la dernière année. </span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: georgia, utopia, palatino linotype, palatino, serif;"><span style="font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"><br /></span></span>
<span style="color: #222222; font-family: georgia, utopia, palatino linotype, palatino, serif;"><span style="font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">La liste complète (ou presque) des éligibilités se trouve ici.</span></span><br />
<span style="color: #222222; font-family: georgia, utopia, palatino linotype, palatino, serif;"><span style="font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"><br /></span></span>
<span style="color: #222222; font-family: georgia, utopia, palatino linotype, palatino, serif;"><span style="font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">Loin de moi l'idée de diriger vos choix, mais je peux quand même vous partager quelques coups de coeur dans les catégories principales. </span></span><br />
<span style="font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"><span style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: georgia, utopia, palatino linotype, palatino, serif;"></span></span><br />
<br />
<b style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">Romans</b><br />
<b style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"><br /></b>Je n'ai rien produit de ce côté en 2015.<br />
<ul>
<li>Côté, Philippe-Aubert : <em>Le Jeu du Démiurge</em> (Alire)</li>
<li>De Vailly, Corinne : <em>Les notes de sang</em> (Recto-Verso)</li>
<li>Durand, Frédérick : <em>Quand s’éteindra la dernière chandelle</em> (Black Coat Press)</li>
<li>Durand, Frédérick : <em>Au rendez-vous des courtisans glacés</em> (version intégrale) (Les Six Brumes)</li>
<li>Fontaine, M. V. : <em>Amblystome 3. Sabliers et engrenages</em> (Québec Amérique)</li>
<li>Gauthier, Éric : <em>La grande mort de mononc’ Morbide</em> (Alire)</li>
<li>Marois, André : <em>Les voleurs du soir</em> (La courte échelle)</li>
<li>Meynard, Yves : <em>Les Marches de la lune morte</em> (Alire)</li>
</ul>
<br style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;" />
<b style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">Nouvelles</b><br />
<b style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: Georgia, Utopia, 'Palatino Linotype', Palatino, serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"><br /></b>
<span style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: "georgia" , "utopia" , "palatino linotype" , "palatino" , serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">Dans cette catégorie, j'ai pas moins de six nouvelles éligibles. Mon texte préféré de ma production est assurément Dans ses pas, la novella incluse dans mon recueil<i> L'Arracheur de rêves</i>. J'ai aussi une relation particulière avec le texte <i>Ce n'est pas un conte de fées</i> publié dans le collectif <i>Écorché</i>. </span><br />
<ul>
<li>Beaulieu, Natasha : « Les Précieuses Minuscules » (Solaris 194)</li>
<li>Blouin, Geneviève : « Les Maisons d’éternité » (Solaris 193)</li>
<li>Côté, Dave : « Les Olives de Mélanie » (Solaris 193)</li>
<li>Durand, Frédérick : « Quand s’éteindra la dernière chandelle » (Quand s’éteindra la dernière chandelle, Black Coat Press)</li>
<li>Gauthier, Éric : « Fine Stay Inn » (Bizarro, La Maison des viscères)</li>
<li>Gélinas, Ariane : « Les Orgues de basalte » (Brins d’éternité 40)</li>
<li>Patenaude, Eve : « Le Sourire d’Arkimède » (Solaris 196)</li>
<li>Pelletier, Francine : « L’Ami imaginaire » (Brins d’éternité 40)</li>
<li>Reynolds, Jonathan : « Rydia avec un « L » (Écorché, La Maison des viscères)</li>
<li>Tessier, Mario : « Les Semailles du temps, les moissons du ciel » (Solaris 196)</li>
<li>Voisine, Guillaume : « Le contraste de l’éternité » (Bizarro, La Maison des viscères)</li>
</ul>
<div>
<span style="color: #222222; font-family: "georgia" , "utopia" , "palatino linotype" , "palatino" , serif;"><span style="background-color: #fff9ee; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;"><b>Meilleurs ouvrages connexes</b></span></span></div>
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<b><br /></b></div>
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Voilà une catégorie fourre-tout puisqu'on y retrouve de tout : des revues, des collectifs, des recueils de nouvelles, des articles, des critiques, etc. Dans cette catégorie, on retrouve mes deux livres de l'année : <i>Faits divers et autres curiosités</i> et <i>L'Arracheur de rêves</i>.</div>
<ul>
<li>Bonin, Pierre-Alexandre : article « Je me souviens : modalités de la mémoire artificielle chez Isaac Asimov et Philippe K. Dick » (Solaris 196)</li>
<li>Brins d’éternité (Ariane Gélinas, Alamo St-Jean, Guillaume Voisine, éditeurs) : ()</li>
<li>Chartrand, Sébastien : L’aventure de 6, chalet des brumes, une entrevue (Brins d’éternité 40)</li>
<li>Raymond, Frédéric : direction du collectif <em>Bizarro</em> (La Maison des viscères)</li>
<li>Raymond, Frédéric : direction du collectif <em>Écorché</em> (La Maison des viscères)</li>
<li>Solaris (Joel Champetier, rédacteur en chef)</li>
<li>Tessier, Mario : chronique « Les Carnets du Futurible » (Solaris 193-196)</li>
<li>Trudel, Jean-Louis : article « Iain Banks, la science-fiction et notre présent » (Solaris 194)</li>
</ul>
<div>
À noter que dans la catégorie Création artistique, on retrouve Émilie Léger qui a, entre autres, réalisé la couverture de L'Arracheur de rêves et <i>Mary Khaos</i> qui a produite celle d'<i>Écorché</i>.</div>
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<br /></div>
<span style="background-color: #fff9ee; color: #222222; font-family: "georgia" , "utopia" , "palatino linotype" , "palatino" , serif; font-size: 15.4px; line-height: 21.56px;">Que vous votiez pour mes oeuvres ou pour d'autres, l'important est de vous manifester. Vous pouvez donner vos choix en remplissant un formulaire <a href="http://congresboreal.ca/prix-boreal/" target="_blank">ici</a>.</span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/13953424462173874874noreply@blogger.com1