Pour
les prochains jours (prochaines semaines), je vais partager quelques anecdotes
concernant L’Arracheur de rêves. D’ailleurs, la prévente est toujours en cours
pour les nouveautés de l’automne de la maison d’édition Les Six Brumes. Pour
ceux que ça intéresse, dimanche soir, 41 personnes avaient participé ce qui a
permis d’atteindre 41 % de l’objectif (2485 $). Ceux qui souhaiteraient
précommander mon livre ou certaines des autres excellentes œuvres qui sont au programme
peuvent le faire ici.
J’ai
découvert Les Six Brumes par hasard. À l’époque, j’écumais les librairies
chaque semaine, particulièrement les sections science-fiction et fantastique et
lors de ma visite hebdomadaire je suis tombé sur les trois premiers livres (L’Aurore,
Mach Avel et Ombres) de cet éditeur dont je n’avais jamais entendu parler.
Je
ne mentirai pas… Je n’ai pas été impressionné par cette première fournée.
Certaines nouvelles surnageaient dans le recueil L’Aurore, mais il y avait
plusieurs textes faibles. On voyait des qualités évidentes dans Ombres, mais
Jonathan Reynolds manquait encore de métier, quant à Mach Avel, il fait partie
des rares livres que je n’ai pas réussi à lire au complet.
À
ce moment, j’ignorais que cet éditeur allait devenir intéressant. En fait, je
ne m’en serais jamais douté. Jusqu’à ce que je rencontre Jonathan Reynolds au
Salon du livre de Montréal. On a discuté de plein de choses. De Lovecraft et du
cinéma de John Carpenter, entre autres. Puis il m’a parlé du concept des 6
brumes qui se voulait un terreau pour la relève en littérature de genre. J’ai
ensuite rencontré Guillaume et Markis et j’ai pu voir la passion des trois
gars.
Par
le site Horreur.qc, j’ai appris à les connaître davantage, ainsi que dans les
événements littéraires. C’est ainsi que j’ai publié un de mes textes dans le
recueil collectif Équinoxe. Disons que pour moi, cela correspond à l’adolescence
ou à la fin de l’enfance pour cet éditeur.
Année
après année, ils ont offert des produits plus intéressants tant visuellement
que sur un plan littéraire. Ils ont appris le métier à la dure et ont toujours
démontré du respect pour les auteurs avec qui ils travaillaient, comme pour les
lecteurs. Ils ont attiré des gens talentueux : Mathieu Fortin et Dominic
Bellavance avec qui ils ont atteint l’âge adulte, puis Marie Laporte, Dave
Côté, Ariane Gélinas, Frédéric Raymond, Geneviève Côté, Daniel Sernine et
maintenant Frédérick Durand. Fait à noter, plusieurs éditeurs se sont lancés
dans le petit format pour les novellas, mais à mon sens personne n’a trouvé un
format aussi élégant que Les Six Brumes. Maintenant, cet éditeur est synonyme
de qualité et, comme auteur, c’est très excitant de faire partie de cette
aventure.
Je
suis très fier de me joindre à cette équipe et je suis excité à l’idée de faire
les Salons du livre avec eux. Car, ne nous mentons pas, les Salons sont aussi
intéressants que les gens qui t’entourent et qui viennent te rencontrer et, à
ce jeu-là, la gang des Six Brumes est toujours dans ceux qui s’amusent le plus.
D’autres
anecdotes et confessions dans les prochains jours.
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