jeudi 4 septembre 2014

Rituel d'écriture (ou absence de)

Une amie m'a demandé dernièrement si j'avais un rituel d'écriture… et je dois bien avouer que je n'en ai pas vraiment. Pas de musique particulière. En fait, j'écris dans le silence, mais je n'ai rien contre une musique d'ambiance. C'est juste que la plupart du temps je n'y pense pas.

Je prends des notes à la main, mais j'écris toujours à l'ordinateur. De préférence mon vieux Toshiba plutôt que le ACER acheté l'an dernier et que je déteste avec passion.

S'il y a un point sur le lieu, c'est que je préfère ne pas écrire à la maison… trop de sources de distraction. Un temps, j'ai écrit à la bibliothèque. Maintenant, je préfère un café… ou tout simplement écrire au bureau après mes heures de travail.

S'il y a quelque chose qui m'affecte toutefois, c'est le moment de la journée pour écrire.

J'ai longtemps écrit la nuit (et même au petit matin). Tout est plus calme la nuit : pas de téléphone, personne pour nous parler. Mais bon, à cette époque je souffrais d'insomnie aussi… et, surtout, je n'avais pas d'enfants. Je me souviens avec nostalgie que j'ai terminé Princesse à enlever lors d'une séance d'écriture marathon amorcée à 19 h et terminée à 7 heures du matin.

Le soir : je suis souvent trop fatigué. Sans parler que la plupart du temps, c'est après une séance d'écriture (disons dans les deux heures suivantes) que les idées se bousculent dans ma tête. Alors quand j'écris le soir, je me retrouve souvent à être incapable de m'endormir, car je me réveille à tout moment pour prendre des notes. Résultat : retour à l'insomnie. Malgré tout, il m'arrive d'écrire dans cette plage horaire, après que la routine des petits soit terminée. Mais je sais que je vais payer pour.

Le matin, on n'en parle même pas : la semaine je travaille et la seule idée de me lever à 6 h pour écrire avant d'aller au boulot suffit pour m'empêcher de dormir toute la nuit (ai-je dit que j'ai le sommeil fragile?) Et le week-end, le matin j'essaie de dormir, quand je le peux, où je fais des activités avec les enfants.

L'idéal pour moi, c'est d'écrire en fin d'après-midi : après mes heures de travail, mais avant le retour à la maison. Cela me permet de ne pas écrire avec les enfants autour de moi (ou pire, en m'enfermant dans une chambre, ce qui est un incitatif pour que les petits viennent me voir) et les idées fusent alors que je reviens à la maison. Je peux les développer en chemin (souvent à pied ou en vélo) et, à mon arrivée, je note le fruit de mes réflexions, ce qui vient nourrir ma séance d'écriture du lendemain.

Et vous, quel est votre meilleur moment pour écrire? Avez-vous des rituels particuliers de création?

2 commentaires:

Guillaume Voisine a dit...

Je n'ai pas trop de rituel d'écriture non plus, ni de moment privilégié (sauf par rapport à des contraintes horaires, qui ne sont pas toujours les mêmes).

J'ai écrit le gros de ma novella à paraître chez les Viscères en petits chunks de 600 mots (évidemment, j'avais un plan assez détaillé pour me permettre ça), pendant mes cours à l'ÉTS (dans les pauses, et parfois pendant le cours lui-même). À la fin de la session, j'avais un premier jet potable, mais j'étais absolument exténué. Mais le fait d'avoir un échéancier, d'avancer régulièrement dans un projet, c'était vraiment super.

Ça me donne presque envie de recommencer cette session...

Gen a dit...

Mes meilleures séances d'écriture, lorsque je travaillais, se faisaient tard le soir. (Genre de 9h à minuit) Après, contrairement à toi, je dors comme une bûche.

Durant mon congé du boulot, j'ai découvert que j'avais encore l'habitude d'être productive de 9 à 5 et que cette productivité pouvait être transférée à l'écriture.

Et là depuis deux semaines j'écris en plein milieu de la nuit, entre deux boires de ma puce!

Bref, donnez-moi un ordinateur et j'écris! ;)