jeudi 31 octobre 2013

Toujours vivant (et en pleine forme)

Coudon, je ne pensais pas que ce blogue serait si populaire. Je passe trois jours sans écrire et je reçois des courriels pour voir si tout va bien. Alors, réglons la question tout de suite : je vais bien. Très même.

Si je ne vous écris pas, c'est que je ne suis plus en mode voyage au Yukon, mais en mode vie à Whitehorse. En clair, j'ai commencé à travailler (une semaine d'introduction pour reprendre les dossiers) et je dois aménager la maison pour l'arrivée de la petite famille. Je cours donc d'un bord et de l'autre pour trouver tout ce qu'il faut au confort des petits, je monte les meubles qui le demandent (un lit superposé, ça prend du temps à monter tout seul) et je vide des boîtes. J'essaie aussi de placer du stock… mais ça, Marie-Pierre pourra le faire. Je m'arrête le soir souvent dépassé 22 h. alors, écrire sur ce blogue passe très loin dans la liste de priorité.

Je vous ai laissé après ma première journée l'autre fois. Une journée plus formelle et administrative. Dès le lendemain, j'ai pris ma place dans les bureaux de L'Aurore boréale et j'ai eu l'occasion de travailler avec la directrice sortante, Cécile, et l'équipe… ou plutôt Marie-Claude qui va demeurer en poste et Thibaut que je n'aurai que croisé puisqu'il se lance dans un nouveau projet et qu'un journaliste arrivera la semaine prochaine pour occuper son poste. Un petit mot sur Cécile : une vraie perle, une personne passionnée et passionnante. Un très beau contact. J'apprécie énormément de collaborer avec elle cette semaine et je suis content de savoir qu'elle ne sera pas loin dans les prochaines semaines (elle occupera un poste dans un organisme pour les femmes situé à quelques mètres du bureau du journal dans le même édifice). L'accueil des gens de l'Association franco-yukonnaise (qui chapeaute le journal), est excellent.

Et je me rends compte que la vie de journal me manquait plus que je ne le croyais. Dans les deux derniers jours, j'ai écrit quelques articles, lut un livre pour en faire la critique (une biographie de Joe LaFlamme, un homme plus grand que nature dans le genre de Louis Cyr) et j'ai fait une entrevue… Et j'adore cela. J'ai hâte tous les jours de retourner travailler le lendemain.

Hier soir, je me suis permis une petite sortie au cinéma où je suis allé voir Gavity en 3D. C'est la deuxième fois (après Avatar) que je considère que le 3D est autre chose qu'une façon de me faire dépenser 3 $ de plus. Le 3D fait partie de l'expérience d'immersion pour cette histoire de désastre en milieu spatial. Un excellent divertissement.

Demain, je vais aller voir un spectacle, Ondes de choc, qui mettra à l'honneur une trentaine d'artistes francophones autant dans les arts de la scène que dans les arts visuels ou culinaires. Bien hâte de vivre ça. D'ici là, je dois aller acheter des bonbons pour les petits monstres qui vont arpenter les rues… Et j'attends impatiemment d'aller chercher les miens à l'aéroport samedi 15h. D'ailleurs, l'aéroport est à 5 minutes de chez nous (probablement moins)… tout comme mon travail, les deux cinémas, le Canada Games Center, les épiceries, le Wal-Mart, les restaurants, tout quoi. Est-ce que je vous ai dit que je ne pensais pas faire beaucoup de kilométrage dans les prochaines semaines ?

Je dois aussi découvrir un nouvel aspect du journalisme : l'éditorial. C'est un genre que je n'ai jamais développé, car nous avions choisi de ne pas en avoir dans le Journal de Beauce-Nord. Et j'admets que j'avais un peu de crainte avant de me lancer dans le journal. Après tout, c'est un nouveau milieu que je découvre, qui je suis pour dire aux gens de la place ce que je pense sur tel ou tel sujet ? Et, en parlant avec mes collègues, j'ai eu des idées. La question de l'identité, celle des individus, mais aussi celle d'un journal, surtout après un changement au poste de directeur général (je remplace quelqu'un qui était en place depuis 26 ans et qui est un véritable pilier de la communauté francophone ici). La question des communications à l'ère des médias sociaux. La place des hommes dans la réalité d'aujourd'hui… J'écris mon premier pour le journal du 20 novembre. Je vous tiendrai au courant.

Alors à bientôt. J'essaierai de prendre le temps de vous montrer des photos. Quand le soleil brille sur la ville avec les montagnes en fonds visuel, c'est tellement beau. Et, oui, parlant du soleil, on commence déjà à voir la différence. Quand je pars travailler le matin, c'est encore la nuit noire (pourtant, je pars vers 8 h 15). Le soleil ne se lève que vers 9 h. Et il se couche vers 18 h 30. Personnellement, ça ne m'affecte pas du tout. On verra au coeur de l'hiver quand la lumière se fera rare, mais ça ne me stresse pas plus que ça. Faut dire que jusqu'à maintenant, j'ai la chance de profiter d'un temps vraiment doux depuis que je suis ici. Encore aujourd'hui, il fait plus de 5 degrés et il n'y a pas de neige au sol.

1 commentaire:

Nicole a dit...

Ta famille est dans l'avion. Tout le monde a bien hâte de voir le Yukon et surtout toi. Tes gars sont fantastiques. Ils ont fait des beaux câlins à Valmont avant le départ. Ta mère était à l'aéroport et je sens qu'elle partage ton bonheur. Moi aussi d'ailleurs.