lundi 11 mai 2015

Le temps des confessions

Pour les prochains jours (prochaines semaines), je vais partager quelques anecdotes concernant L’Arracheur de rêves. D’ailleurs, la prévente est toujours en cours pour les nouveautés de l’automne de la maison d’édition Les Six Brumes. Pour ceux que ça intéresse, dimanche soir, 41 personnes avaient participé ce qui a permis d’atteindre 41 % de l’objectif (2485 $). Ceux qui souhaiteraient précommander mon livre ou certaines des autres excellentes œuvres qui sont au programme peuvent le faire ici.

J’ai découvert Les Six Brumes par hasard. À l’époque, j’écumais les librairies chaque semaine, particulièrement les sections science-fiction et fantastique et lors de ma visite hebdomadaire je suis tombé sur les trois premiers livres (L’Aurore, Mach Avel et Ombres) de cet éditeur dont je n’avais jamais entendu parler.

Je ne mentirai pas… Je n’ai pas été impressionné par cette première fournée. Certaines nouvelles surnageaient dans le recueil L’Aurore, mais il y avait plusieurs textes faibles. On voyait des qualités évidentes dans Ombres, mais Jonathan Reynolds manquait encore de métier, quant à Mach Avel, il fait partie des rares livres que je n’ai pas réussi à lire au complet.

À ce moment, j’ignorais que cet éditeur allait devenir intéressant. En fait, je ne m’en serais jamais douté. Jusqu’à ce que je rencontre Jonathan Reynolds au Salon du livre de Montréal. On a discuté de plein de choses. De Lovecraft et du cinéma de John Carpenter, entre autres. Puis il m’a parlé du concept des 6 brumes qui se voulait un terreau pour la relève en littérature de genre. J’ai ensuite rencontré Guillaume et Markis et j’ai pu voir la passion des trois gars.

Par le site Horreur.qc, j’ai appris à les connaître davantage, ainsi que dans les événements littéraires. C’est ainsi que j’ai publié un de mes textes dans le recueil collectif Équinoxe. Disons que pour moi, cela correspond à l’adolescence ou à la fin de l’enfance pour cet éditeur.

Année après année, ils ont offert des produits plus intéressants tant visuellement que sur un plan littéraire. Ils ont appris le métier à la dure et ont toujours démontré du respect pour les auteurs avec qui ils travaillaient, comme pour les lecteurs. Ils ont attiré des gens talentueux : Mathieu Fortin et Dominic Bellavance avec qui ils ont atteint l’âge adulte, puis Marie Laporte, Dave Côté, Ariane Gélinas, Frédéric Raymond, Geneviève Côté, Daniel Sernine et maintenant Frédérick Durand. Fait à noter, plusieurs éditeurs se sont lancés dans le petit format pour les novellas, mais à mon sens personne n’a trouvé un format aussi élégant que Les Six Brumes. Maintenant, cet éditeur est synonyme de qualité et, comme auteur, c’est très excitant de faire partie de cette aventure.

Je suis très fier de me joindre à cette équipe et je suis excité à l’idée de faire les Salons du livre avec eux. Car, ne nous mentons pas, les Salons sont aussi intéressants que les gens qui t’entourent et qui viennent te rencontrer et, à ce jeu-là, la gang des Six Brumes est toujours dans ceux qui s’amusent le plus.


D’autres anecdotes et confessions dans les prochains jours.

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