lundi 23 mai 2016

Retour de Boréal

Je suis de retour du Mont-Laurier en un seul morceau. Fatigué, oui, mais des projets pleins la tête, comme d'habitude. Je tiens à féliciter les organisateurs qui ont mis en place une programmation diversifiée et intéressante. Comme j'étais avec mon fils Dominic, je n'ai pas assisté aux mêmes types d'activités que d'habitude (j'ai assisté à une seule table ronde et au concours de maltraitement de texte), par contre ça m'a permis de voir des activités qui, d'habitude, sont moins dans mon champ d'intérêt.

Le week-end est pourtant parti du mauvais pied. Je participais à une soirée de contes le vendredi soir. Fiston avait hâte de m'entendre sur scène pour la première fois et, de mon côté, j'attendais avec impatience (et une certaine nervosité) de partager cet aspect de ma vie de créateur avec mes collègues. Sauf que j'avais mal prévu mon déplacement. Selon mon GPS, je devais arriver un peu avant 18 h, ce qui me laissait une heure pour prendre possession de ma chambre d'hôtel et manger un morceau avant la représentation. Finalement, avec le trafic, je suis arrivé 8 minutes avant le spectacle. Pas la peine de dire que cela m'a énervé plus qu'autre chose. Cela dit, malgré quelques erreurs techniques, je suis satisfait du résultat. J'étais particulièrement heureux qu'Éric Gauthier soit présent puisque c'est après l'avoir entendu que j'ai eu envie de faire du conte à mon tour.



Le lendemain, c'était la journée ludique. Avec fiston, on a écouté Le prestige. J'aurais aimé assister à la conférence avec Christopher Priest après, mais ce n'était pas réaliste avec mon petit pirate. On s'est plutôt préparé pour la mascarade, un événement qui a beaucoup plu à fiston. Surtout qu'il a pu chasser des zombis et rencontrer la princesse Leia.

En soirée, j'ai soupé avec Eric Gauthier et Natasha Beaulieu et on a discuté de la difficulté de se vendre comme auteur, mais aussi du paradoxe de l'artiste-travailleur autonome.

Le lendemain, Dominic a montré des signes de fatigue, surtout que j'étais sur le jury du concours d'écriture sur place avec Julie Martel. Je dois dire que j'ai été impressionné de voir ce que les gens peuvent pondre en si peu de temps, d'autant plus que c'est loin d'être ma spécialité. Dominic a adoré le film Koriganed, mais il a trouvé que mes salutations d'avant-départ étaient trop longues. À l'inverse, je les ai trouvées trop courtes.

Est-ce que je vais retenter l'expérience d'amener mon fils? Oui et non. L'an prochain, le Congrès aura lieu à Québec. Je vais donc l'amener une journée ou une demi-journée pour la mascarade et certaines activités. Mais trois jours, c'était trop longs et de mon côté, cela ne m'a pas permis de parler avec tous ceux que je voulais voir (et, quand je l'ai fait, ce fut trop court). Cela dit, il a beaucoup aimé son expérience, surtout de dormir à l'hôtel avec papa et d'aller au restaurant à tous les repas…

On parle, encore, de L'Arracheur de rêves et d'Écorché

Même si L'Arracheur de rêves n'a pas reçu le prix Boréal du meilleur ouvrage connexe tout comme Dans ses pas dans la catégorie de la meilleure nouvelle, j'ai eu de nombreux bons commentaires ce week-end, sur le conte présenté vendredi, sur Ce n'est pas un conte de fées et sur L'Arracheur de rêves. D'ailleurs, le vendredi soir, j'ai appris par hasard que L'Arracheur de rêves était mentionné dans un article sur Les dix visages des littératures de l'imaginaire. Et, à mon retour, on m'a appris qu'il y avait un article de blogue signé David Magny sur mon livre.

Aussi, il y a une critique d'Écorché, et donc de Ce n'est pas un conte de fée, dans le dernier numéro de Brins d'éternité. L'article est signé Valérie Bédard et on y glisse de bons mots sur mon texte : « Ce dernier gagne la palme du texte le plus gore; j'avoue que j'ai trouvé cette histoire très dure, mais aussi très intéressante. L'auteur amène de nouvelles idées sur le thème du tueur en série qu'on tente de guérir par la science. » Et, concernant le livre, elle ajoute : « Bref, un livre solide et dur, qui charmera les vrais amateurs de gore. »



Bref, d'autres encouragements à continuer. On les prend tous.


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