Ça va me prendre quelques jours avant de revenir sur la suite de l'article sur l'art de se vendre pour les auteurs, car je suis dans les derniers préparatifs pour l'événement Onde de choc qui aura lieu vendredi soir au Centre des arts du Yukon. Je vais présenter deux contes (Tous des faits divers et L'homme qui faisait pousser des mots) dans le cadre de ce spectacle multidisciplinaire, vous pouvez en avoir un avant-goût ici.
J'ai aussi terminé les corrections sur le texte le plus horrible (dans le bon sens du terme) que je n'ai jamais écrit. À côté de ça, Baptême de sang, c'est un conte de fées pour enfants ;)
Où je parle d'un sujet pour dire que je n'en parlerai pas...
Je peux tout de même partager certaines réflexions sur ce qui m'a amené à écrire sur l'art de se vendre (version adaptée aux auteurs bien que la plupart des principes de base s'appliquent à divers domaines). Pas que j'applique tous ces contextes, au contraire, je suis un exemple flagrant du cordonnier mal chaussé. De toute façon, selon ma propre définition, en ce moment je suis davantage quelqu'un qui écrit qu'un écrivain… mais je veux changer cet état de fait. Je travaille dans le domaine des communications depuis près de dix ans, je publie des textes depuis quinze ans maintenant. Pourtant, avant cet automne, j'ai peu transféré mes connaissances d'un domaine à l'autre. Alors, le moi qui écrit a décidé d'engager le moi spécialiste en communication pour monter un grand plan de communication marketing. Ça ne changera pas les choses du tout au tout (ça n'a rien de magique), mais ça va me permettre d'optimiser mes efforts. Le texte que j'ai partagé (et ceux qui vont suivre) vient des réflexions que j'ai eues sur ces thèmes. Je me suis dit que ça pourrait intéresser d'autres auteurs… et si je me fie aux commentaires ici, sur Facebook et par messages personnels, c'est le cas.
Petite note pour revenir au sujet de la promotion par les médias traditionnels : n'hésitez pas à contacter vos médias communautaires. Le petit journal dans le Publi-Sac, ça a l'air de rien, mais ça a un taux de pénétration très important. J'ai eu une entrevue à Radio-Canada dans le cadre du Salon du livre de Québec, on a parlé de moi dans le Soleil, dans le Journal de Québec, dans des magazines spécialisés (même dans Le Monde en France), mais l'article dont j'ai le plus entendu parler, c'est lorsque j'ai fait la une du Journal de Lévis… et j'ai été surpris du nombre de personne que je connais qui m'ont vu à la télévision communautaire (plus qu'à Radio-Canada en fait) … faut dire que l'émission avait été rediffusée plusieurs fois. Pour ces médias plus locaux, c'est important de dire rapidement dans votre communiqué de presse que vous êtes de la place. C'est leur mandat de parler des réalisations des gens de leur communauté.
Une critique
Mentionnons aussi qu'il y a une critique du dernier numéro de Brins d'éternité sur Yozone.
On y lit de bons mots sur mon conte L'Ombre à la fenêtre :
Fantastique pour Pierre-Luc Lafrance. Dans une résidence universitaire, les chambres sont parfois si proches qu'il ne faut pas faire grand effort pour observer son voisin. François tombe sous le charme d'une belle jeune fille. Quand elle remarque son manège, elle tire le rideau, mais il n'en reste pas moins subjugué par son ombre, reflet de ses actes.
“L'ombre à la fenêtre” possède un côté fascinant, ce côté voyeur que sûrement tout le monde a connu un jour. Entre fantasme et réalité, le fossé est souvent grand. Et surtout, le franchir n'est pas forcément un aboutissement... Pierre-Luc Lafrance trouve une issue pleine d'élégance. Texte guidé par une idée forte qu'il a su transcender.
Personne n'écrit pour les critiques (ce serait beaucoup trop décourageant), mais on écrit tous pour être lu et, espérons-le, apprécié. Alors des critiques comme celle-là, ça fait du bien.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire