Comme lecteur, je ne suis pas attiré par les séries.
Ça commence bien. J’ai à peine entamé ce billet et, déjà, ce
que je dis n’est pas tout à fait vrai.
En fait, je n’aime pas les romans avec des histoires à rallonge.
Même dans le cas de Game of Throne. J’ai adoré les deux premiers livres (en
anglais) de la série. Vraiment. Mais je n’ose pas m’y replonger avant d’être
sûr que l’auteur ne termine sa saga.
Par contre, j’aime lire des romans d’un même univers, mais
qui ne sont pas des suites directes. Surtout si j’achète le personnage principal.
Je vais lire les différentes aventures et, si je dois prendre une pause pour
lire autre chose entre deux tomes (ce que je fais toujours puisque j’aime la
variété), ce n’est pas grave, car chaque livre se suffit à lui-même.
Et, alors que j’écris ces lignes, je me rends compte que c’est
surtout en littérature policière où je vais suivre un personnage comme ça :
Harry Bosh, bien sûr, mais aussi Kenzie et Gennaro ou Lincoln Perry de Michael
Koryta.
C’est peut-être parce que comme lecteur je n’aime pas particulièrement
les séries (et parce que j’ai la fâcheuse habitude de tuer mes personnages dans
mes textes) que je reviens rarement à un des protagonistes de mes histoires. Il
y a deux exceptions : Tom Brousseau, le détective privé mis en scène dans
la nouvelle Du viol comme d’une solution au mal de vivre et Frédéric Boisclair,
le policier au cœur de l’intrigue de Baptême de sang. Si j’ai des projets pour
Brousseau depuis un moment (deux romans actuellement sur la glace), je n’ai
repensé à Boisclair que dernièrement et les idées foisonnent. Je termine en ce
moment une courte nouvelle horrifique et j’ai des idées pour un roman (ou à
tout le moins une novella du format de Baptême de sang, soit environ 30 000
mots).
Et je dois avouer que j’ai beaucoup de plaisir à redécouvrir
le côté sombre de Québec avec ce guide. Je n’avais rien écrit sur lui depuis
quelques années, mais on dirait que dès les premiers mots, le ton revenait.
C’est encore plus fort dans le cas de Brousseau, puisqu’il
est un des seuls personnages dont je raconte l’histoire à la première personne.
Pour la petite histoire, quand je me replonge dans l’univers de ce dernier, ma
femme le sait, car son langage a tendance à contaminer le mien et je me mets à
sacrer beaucoup plus souvent à la maison.
P.S. Je viens de me rendre compte que c'est mon 100e message. Bon, ce n'est pas beaucoup, mais comme je me suis mis au blogue sur le tard et qu'au début j'ignorais ce que je faisais là, je suis quand même fier de moi.
P.S. Je viens de me rendre compte que c'est mon 100e message. Bon, ce n'est pas beaucoup, mais comme je me suis mis au blogue sur le tard et qu'au début j'ignorais ce que je faisais là, je suis quand même fier de moi.
1 commentaire:
Bravo pour le 100e billet!
Et moi aussi je préfère les histoires indépendantes (ou lâchement reliées) avec les mêmes personnages que des histoires à rallonge.
C'est pour ça que les tomes d'Hanaken peuvent être lus indépendamment les uns des autres.
Et c'est aussi pour ça que j'ai des personnages récurrents dans mes nouvelles.
Je trouve qu'une fois qu'on a créé un bon personnage, c'est dur de l'abandonner. Tant qu'à en créer un autre qui lui ressemblerait, autant reprendre le même.
D'ailleurs, je me demande pourquoi les "séries centrées sur un personnage" sont plus fréquentes en littérature policière, alors que la fantasy nous présente plutôt des "séries centrées sur une histoire à rallonge". (Zut, j'aurais dû me taire et partir une série de fantasy avec des personnages récurrents, mais des intrigues indépendantes...)
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