Le poids des mots orphelins

Je suis peut-être le seul à connaître ça... mais sûrement pas. J'ai pris beaucoup (énormément) de retard dans mes projets d'écriture. J'ai presque cessé de produire pendant une longue période, mais les idées ont continué à s'accumuler. Résultat : j'ai une pile ÉNORME de romans orphelins ou d'histoires non racontées. Là où ça devient franchement désagréable, c'est que j'ai souvent une impression de vertige. Je sais (ou du moins mon cerveau sait) qu'il faut y aller une étape à la fois. Le principe des pas de bébés ou des petites bouchés. Mais, inévitablement, l'impression revient.

Ou, pire encore, je travaille sur un projet et je pense sans cesse à un autre. Ou encore j'hésite entre deux projets, incertains duquel des deux je dois travailler...

Je ne vois qu'une solution : engager une armée de nègres littéraires ;)