lundi 25 avril 2016

Les prix pour les polars québécois

En ce moment, je lis beaucoup de polars et la plupart sont écrits par des auteurs québécois. Je dois dire que le niveau est excellent et qu’il y a de nombreux auteurs que je compte suivre. Et comme c’est le temps des nominations pour les différents prix littéraires dans ce genre, je me suis dit que ce serait une bonne idée de partager mes divers coups de cœur avec vous.

Mais pour commencer, revenons sur les différentes nominations.

Les finalistes des Prix Arthur-Ellis (catégorie Meilleur roman en français) sont :
- Luc Chartrand, L'Affaire Myosotis, Québec Amérique
- Jean-Louis Fleury, L'affaire Céline, Éditions Alire
- André Jacques, La bataille de Pavie, Druide
- Jean Lemieux, Le mauvais côté des choses, Québec Amérique
- Guillaume Morrissette, L'affaire Mélodie Cormier, Guy Saint-Jean éditeur



Je n’ai pas lu tous les livres en nomination, mais il y a du gros calibre. Luc Chartrand, qui a déjà gagné le prix Saint-Pacôme du roman policier 2015 avec L’Affaire Myosotis, a de bonnes chances de réaliser le triplé puisqu’il s’agit assurément d’un des livres importants publiés dans le genre en 2015 et, dans mes coups de cœur, Chartrand se taille une place de choix.

Je viens de terminer L’Affaire Mélodie Cormier et si j’ai quelques réserves sur la fin, je dois dire que j’ai adoré ma lecture et que, dans la foulée, je me suis procuré le roman suivant de l’auteur, Terreur domestique.

Jean Lemieux est une valeur sûre dans le genre. Je dois confesser que je n’ai pas (encore) lu Le mauvais côté des choses. Par contre, j’ai toujours aimé les livres que j’ai lus de lui, particulièrement On finit toujours par payer.

Pour André Jacques, la situation est similaire. Je suis en train de lire sa série mettant en vedette l’antiquaire Alexandre Jobin. J’en suis au troisième tome, La tendresse du serpent alors que La bataille de Pavie est le cinquième volume. Si c’est du même tonneau que les premiers livres – et rien ne me permet d’en douter –, on peut s’attendre à un bon moment de lecture.

Sinon, pour les Prix Arthur-Ellis, je n’ai jamais rien lu de Jean-Louis Fleury, mais L’Affaire Céline est sur ma pile de livres à lire.

Les finalistes au prix Tenebris 2016 (Meilleur roman, littérature policière de langue française, distribué au Québec) sont:
- Du sang sur les lèvres, Isabelle Gagnon, Héliotrope
- L'affaire Myosotis, Luc Chartrand, Québec-Amérique
- Les temps sauvages, Ian Manook, Albin Michel
- La Pieuvre, Jacques Saussey, Éd. du Toucan
- Faims, Patrick Senécal, Alire

Ici, il y a une particularité, les prix ne récompensent pas que des auteurs Québécois, mais bien des livres en français distribués au Québec, d’où la présence d’œuvres de Ian Manook et de Jacques Saussey dans la liste des finalistes.

Je ne reviendrai pas sur le livre de Luc Chartrand. Par contre, je dois dire que si habituellement j’aime lire Patrick Senécal, Faims m’a déçu. Pas pour le style. L’écriture de l’auteur de 5150, rue des Ormes est toujours aussi accrocheuse. Non, c’est l’histoire que j’ai trouvé moins passionnante… moins ambitieuse. Bref, je suis resté sur ma faim (ouf, que je ne suis pas le premier à la faire celle-là). Enfin, Du sang sur les lèvres et son auteure Isabelle Gagnon était passé sous mon radar. Je vais tenter de remédier à la situation, surtout que j’aime bien ce que fait la jeune maison Héliotrope qui se consacre à la littérature policière.

Demain, je vais vous dresser une liste d'auteurs que j'apprécie particulièrement..

Aucun commentaire: