mercredi 15 avril 2015

Pourquoi choisir l’autoédition?

Aujourd’hui, lors de mon entrevue à CBC, l’animateur m’a demandé pourquoi j’avais choisi l’autoédition pour ce projet. Dans mon anglais hésitant, je lui ai dit que je voulais conserver le plein contrôle sur ce projet qui était très personnel. Je lui ai aussi dit que je voulais travailler plus rapidement que les délais habituels du monde de l’édition puisque je voulais que le livre soit prêt pour le spectacle (ça devrait être le cas, le livreur d'UPS est passé aujourd’hui – pendant mon absence, bien sûr – et devrait revenir demain – je vais m’arranger pour être là).
Tout ça est vrai, mais ça va bien au-delà.

Il y a une énergie particulière au Yukon. Une foule d’artistes dans tous les genres. Et je voulais faire partie de ça. Mon ami Mathieu Fortin parlerait sans doute du besoin de s’enraciner. Et j’avais une idée très précise de ce que je voulais faire. Je voulais que le livre et le spectacle forment un tout ensemble et pour cela, c’était plus simple pour moi de travailler seul.


Cela dit, je ne ferai pas un plaidoyer contre l’édition traditionnelle. Mon prochain livre va paraître chez un éditeur professionnel reconnu. Toutefois, j’ai bien aimé mon expérience et la flexibilité que l’édition à compte d’auteur peut apporter. Et, pour certains projets précis, ce n’est pas impossible que je récidive. Cela dit, cinq des sept textes publiés dans Faits divers et autres curiosités ont déjà été publiés dans des revues ou des livres (dans certains cas, sous des formes assez différentes), alors il y avait déjà un bon travail de direction littéraire de fait. Je n’oserais jamais auto-publier un texte qui n’a pas passé entre les mains d’un bon directeur littéraire. 

1 commentaire:

M a dit...

Moi j'ai bien hâte de voir ça! Garde-m'en un pour cet été!